J'ai découvert un principe que je veux mettre à l'épreuve:
Là où l'on perçoit une différence de comportement entre les Ricains et nous, il y a de bonnes chances que les Indiens soient comme nous, en pire.
Par exemple la politesse. Les Américains sont les champions de la politesse, ils sont gentils et courtois avec tout le monde. En Europe, on fait dans la sobriété et le service minimal. En Inde, je ne sais même pas s'ils ont un mot pour ce concept inexistant: même s'il existe une traduction du mot "merci" en hindi, c'est un anachronisme que personne n'utilise.
Au lieu de demander un verre d'eau à Chandru, on injonctive: "Chandru! Eau!" et le gars amène le verre d'eau avec un "yessir!" (ou ignore la demande s'il pense que son devoir n'est pas d'amener l'eau).
Cela est peut-être un reflet d'une société où la place des individus dans la société est très statique: A la naissance, les dés sont jetés et le résultat reste assez bien figé (exemple typique: la caste). Ils croient beaucoup au destin (ce qui arrive devait arriver). Chez nous, c'est un peu plus flexible: on jette les dés lors des études supérieures, et on va traîner la marque de son diplôme (voire même de l'établissement, en France) jusqu'à la fin de ses jours. En Amérique, où ils se shootent au rêve américain, ils jouent leur vie comme une partie de poker et croient jusqu'à la fin que c'est pas de chance et qu'ils vont se (re)faire en dix jours...
J'ai aussi découvert autre chose très à contre-courant de mes pensées: je suis en fait beaucoup plus proche de la culture et des valeurs américaines que je le croyais (et ça m'en coûte de l'avouer!). Je me suis en effet pris à penser que l'influence des films et séries TV américaines ici devait être incontestablement positive, selon mes critères (en particulier sur les sujets de respect des autres, égalité des droits, droits et place de la femme en général, initiative individuelle, le personnage insupportable de la belle-mère, le patriarchaïsme etc.)
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25 mars 2008
09 mars 2008
Fri. 22 Feb. - Every You Every me [Placebo]
Par les temps qui courent, ça devient presque de l'ordre de la survie de pouvoir mesurer le degré de pollution de l'air: ozone, oxydes d'azote, particules fines, mercure, etc. etc.
Eh bien il existe un indicateur très simple et universellement disponible. Il suffit de suivre cette procédure:
Eh bien il existe un indicateur très simple et universellement disponible. Il suffit de suivre cette procédure:
- Avant de commencer, il est indiqué de se laver les mains, pour éviter de fausser les mesures.
- Avec ton index, tu vas fouiller consciencieusement dans ton nez
- Tu récupères le produit de ta fouille et tu le packages en une petite boulette molle entre l'index et le pouce.
- Tu observes bien la couleur de la boulette:
- Jaune: bonne nouvelle, l'air est pur!
- Beige: quelques particules en suspension, pas de quoi s'alarmer
- Brun: la dose de particules en suspension dans l'air est sérieuse
- Brun foncé: alerte pic de pollution, sors ton masque à gaz
- Noir: attention au coup de grisou!
- Vert: prends un rendez-vous chez le médecin: une bonne dose de staphylocoques dans ton système respiratoire
- Rouge: prends un rendez-vous chez la manucure, il est probablement temps de te couper les ongles.
- Jaune: bonne nouvelle, l'air est pur!
02 mars 2008
Mon. 3 Mar. - Lost Souls Forever [Kasabian]
Ça y est, on est finalement arrivés! En retard bien sûr (et on a d'ailleurs failli ne jamais arriver, le bus partait en pièces), mais entiers.
En attendant quelques photos de l'aventure, un petit coup d'œil à la progression:
Evidemment, le niveau de luxe, de confort, de sécurité (en particulier sanitaire) et de disponibilité de papier aux toilettes a suivi la même progression...
En attendant quelques photos de l'aventure, un petit coup d'œil à la progression:
- À mon arrivée ici, séjour au Ista: 200 Euros/nuit + taxes
- Le week-end dernier: tour de 3 jours avec un pote, genre 2000kms à travers tout l'Etat: 200 Euros pour les 2 pour tout le week-end.
- Ce week-end, qui avait tout du week-end scout: 20 Euros/personne.
Evidemment, le niveau de luxe, de confort, de sécurité (en particulier sanitaire) et de disponibilité de papier aux toilettes a suivi la même progression...
12 février 2008
Thu. 7th Feb. - Et tournoie (Mylène Fermière)
Ce matin, je ressens comme un petit air de vacances. J'ai pris un bon petit déjeûner copieux, je me promène peinard dans un Paris assez calme qui respire déjà d'une bonne brise printanière.
Cela contraste assez par rapport à ce à quoi ce matin aurait dû ressembler: avaler un croissant et le faire passer à grandes gorgées de thé trop chaud, puis courir dans les escaliers du métro en espérant attraper le RER qui m'amène à l'aérogare juste avant l'heure fatidique de la fermeture de l'enregsitrement...
J'ai eu la bonne idée de vérifier en me levant l'état de mon vol AirCanada: 3h de retard!

C'est là que je me suis aussi rendu compte que toutes les compagnies ne sont pas égales... Le vol AirFrance pour Toronto étant parti, lui, juste à l'heure.
La mode dans les compagnies Nord-américaines, c'est le cost-cutting, une culture d'entreprise qui vise à supprimer tous les services qui ne sont pas directement liés au tiroir-caisse. La direction est assurée par un groupe de chef-comptables: donc service-client, confort à bord, les repas à bord, ponctualité, tout ça c'est juste des parasites qui sont situés bien au centre de la cible des cost-cutters.
Par exemple, les vols AirCanada partent de Paris du terminal 2A, ceux d'AirFrance du terminal 2E. Ca a l'air parfaitement innocent, mais pas du tout: le 2E, c'est chronologiquement le 5ème, une cinquième version où l'on voit bien que de l'eau est passée sous les ponts et du plomb dans la cervelle des architectes entre les deux... Le 2A, c'est un vieux terminal tout pourri planqué tout au bout du domaine, où il faut faire un demi-marathon pour y arriver. Le 2E, c'est un terminal tout neuf (c'est d'ailleurs pas celui-là qui était tellement neuf qu'il s'est écroulé sur les passagers un jour?) tout propre, où il y a un petit train automatique et une large salle d'attente bien confortable.
Je suppose qu'il y a une différence en prix de location d'un point d'attache dans l'un et l'autre, et si on laisse le comptable décider, eh bien, le client n'a qu'à marcher...
De mon expérience, les compagnies low-cost sont étonnamment très attentives à la qualité de leur service (WestJet au Canada, Kingfisher en Inde,... non, par RyanAir), et on m'a dit beaucoup de bien de Singapour Airlines et des nouvelles compagnies du Golfe. Ceci dit, c'est pas toujours pratique de faire le détour par Singpour ou Dubaï pour voler de Bruxelles à New-York évidemment. Par contre, Dubaî est assez bien sur le trajet entre Paris et Bangalore, tiens?.... (petits points songeurs)
Cela contraste assez par rapport à ce à quoi ce matin aurait dû ressembler: avaler un croissant et le faire passer à grandes gorgées de thé trop chaud, puis courir dans les escaliers du métro en espérant attraper le RER qui m'amène à l'aérogare juste avant l'heure fatidique de la fermeture de l'enregsitrement...
J'ai eu la bonne idée de vérifier en me levant l'état de mon vol AirCanada: 3h de retard!
C'est là que je me suis aussi rendu compte que toutes les compagnies ne sont pas égales... Le vol AirFrance pour Toronto étant parti, lui, juste à l'heure.
La mode dans les compagnies Nord-américaines, c'est le cost-cutting, une culture d'entreprise qui vise à supprimer tous les services qui ne sont pas directement liés au tiroir-caisse. La direction est assurée par un groupe de chef-comptables: donc service-client, confort à bord, les repas à bord, ponctualité, tout ça c'est juste des parasites qui sont situés bien au centre de la cible des cost-cutters.
Par exemple, les vols AirCanada partent de Paris du terminal 2A, ceux d'AirFrance du terminal 2E. Ca a l'air parfaitement innocent, mais pas du tout: le 2E, c'est chronologiquement le 5ème, une cinquième version où l'on voit bien que de l'eau est passée sous les ponts et du plomb dans la cervelle des architectes entre les deux... Le 2A, c'est un vieux terminal tout pourri planqué tout au bout du domaine, où il faut faire un demi-marathon pour y arriver. Le 2E, c'est un terminal tout neuf (c'est d'ailleurs pas celui-là qui était tellement neuf qu'il s'est écroulé sur les passagers un jour?) tout propre, où il y a un petit train automatique et une large salle d'attente bien confortable.
Je suppose qu'il y a une différence en prix de location d'un point d'attache dans l'un et l'autre, et si on laisse le comptable décider, eh bien, le client n'a qu'à marcher...
De mon expérience, les compagnies low-cost sont étonnamment très attentives à la qualité de leur service (WestJet au Canada, Kingfisher en Inde,... non, par RyanAir), et on m'a dit beaucoup de bien de Singapour Airlines et des nouvelles compagnies du Golfe. Ceci dit, c'est pas toujours pratique de faire le détour par Singpour ou Dubaï pour voler de Bruxelles à New-York évidemment. Par contre, Dubaî est assez bien sur le trajet entre Paris et Bangalore, tiens?.... (petits points songeurs)
09 février 2008
Thu. 31th Jan. - Le chant du Maphys [Sonnerie de téléphone]
(oui il y a un gars ici qui a le chant du Maphys sur son téléphone, alors soit il a fait ses études à Louvain-la-Neuve, soit quelqu'un a repris le chant du Maphys dans le mainstream...)
Il est 1h40 et je suis en train de glander dans l'aéroport de Bangalore en attendant l'avion qui me ramènera en France. Tout à l'heure, en faisant mes paquets à la villa, je voulais envoyer un dernier email avant le vol, mais comme de bien entendu selon la loi de Murphy (c'est bien elle qui dit que les choses qui ne vont pas le font toujours au mauvais moment), et selon la loi de Krishna (qui dit qu'en Inde, le mauvais moment en question, c'est à peu près tout le temps), le réseau était en panne et donc j'ai pas pu.
Une fois dans l'aéroport, bingo, je trouve un réseau wireless commercial qui me permettrait, moyennement payement de 3 fois rien, de me connecter. Selon le mode d'emploi, il faut entrer ses coordonnées, puis payer par visa, puis donner son adresse e-mail et ils envoyent le mot de passe du routeur par e-mail. Brillant! Ils nous ont remis au goût du jour le coup de se retrouver enfermé hors de la maison et de savoir que les clefs sont sur la commode, d'ailleurs je les vois là par la fenêtre!...
Il est 1h40 et je suis en train de glander dans l'aéroport de Bangalore en attendant l'avion qui me ramènera en France. Tout à l'heure, en faisant mes paquets à la villa, je voulais envoyer un dernier email avant le vol, mais comme de bien entendu selon la loi de Murphy (c'est bien elle qui dit que les choses qui ne vont pas le font toujours au mauvais moment), et selon la loi de Krishna (qui dit qu'en Inde, le mauvais moment en question, c'est à peu près tout le temps), le réseau était en panne et donc j'ai pas pu.
Une fois dans l'aéroport, bingo, je trouve un réseau wireless commercial qui me permettrait, moyennement payement de 3 fois rien, de me connecter. Selon le mode d'emploi, il faut entrer ses coordonnées, puis payer par visa, puis donner son adresse e-mail et ils envoyent le mot de passe du routeur par e-mail. Brillant! Ils nous ont remis au goût du jour le coup de se retrouver enfermé hors de la maison et de savoir que les clefs sont sur la commode, d'ailleurs je les vois là par la fenêtre!...
20 novembre 2007
Mon. 19 Nov. - Les brunes comptent pas pour des prunes [Lio]
Alors là, je rêve!!!
J'ai lu dans le Times of India ce matin que le 19 Novembre avait été déclaré le "jour de l'homme", parce que quand même, dans ce pays (et probablement dans un bon 189 des 193 autres aussi), certain(E)s bafouent allègrement et sans vergogne les droits fondamentaux des hommes (par ex. celui de requérir que la bière soit servie bien fraîche devant le cricket, ou celui de ne pas se faire déranger par des conversations téléphoniques intempestives pendant le match, ou encore que ces enfants pourraient pas arrêter de brailler cinq minutes, non, c'est quand même pas la mer à boire!, etc.). En citant (sans rire*) que les 364 autres jours de l'année, les hommes doivent supporter des sarcasmes, et de rappeler que «Qui c'est qui a marché sur la Lune, découvert la théorie de la Relativité, ou vaincu l'Everest, hein? hein?»
(*) A moins que le 20 Novembre soit leur 1er avril et que je me suis fait avoir?...
J'ai lu dans le Times of India ce matin que le 19 Novembre avait été déclaré le "jour de l'homme", parce que quand même, dans ce pays (et probablement dans un bon 189 des 193 autres aussi), certain(E)s bafouent allègrement et sans vergogne les droits fondamentaux des hommes (par ex. celui de requérir que la bière soit servie bien fraîche devant le cricket, ou celui de ne pas se faire déranger par des conversations téléphoniques intempestives pendant le match, ou encore que ces enfants pourraient pas arrêter de brailler cinq minutes, non, c'est quand même pas la mer à boire!, etc.). En citant (sans rire*) que les 364 autres jours de l'année, les hommes doivent supporter des sarcasmes, et de rappeler que «Qui c'est qui a marché sur la Lune, découvert la théorie de la Relativité, ou vaincu l'Everest, hein? hein?»
(*) A moins que le 20 Novembre soit leur 1er avril et que je me suis fait avoir?...
07 mai 2007
Mon. 7 May - 10:15 Saturday Night [The Cure]
Avant tout, le moment me paraît opportun pour souhaîter un joyeeeeuuuuux anniversaaaiiiiire à Colin et Laurent, et un peu en avance à Roucha aussi!
Les gars qui ont installé les ascenseurs dans les grands buildings sont des malins. A priori, on pourrait penser que tous les ascenseurs servent tous les étages, et qu'en mettant suffisamment d'ascenseurs on évitera les embouteillages. Oui, pas con, sauf qu'alors il fait pas bon être le gars qui travaille au 77ème étage: il est sûr qu'à tous les coups son ascenseur s'arrêtera une bonne vingtaine de fois avant d'arriver à destination.
Et donc, ces petits malins assignent à chaque ascenseur (par grappes) une liste particulière d'étages (p. ex. du 20ème au 29ème) et il ne s'arrête qu'au rez-de-chaussée et à ces étages-là. Du coup, au pire chaque ascenseur ne s'arrête que 10 fois. Donc le gars du 77ème prend son ascenseur le matin et il monte directement au 70ème, puis commence seulement à faire l'omnibus à partir de là.
Comme on travaille à Broadway au 29ème, on doit prendre l'ascenseur qui s'arrête au 4ème, au 13ème, puis du 25ème au 33ème, ce qui laisse encore pas mal l'occasion de jouer à l'omnibus.
Les gars qui ont installé les ascenseurs dans les grands buildings sont des malins. A priori, on pourrait penser que tous les ascenseurs servent tous les étages, et qu'en mettant suffisamment d'ascenseurs on évitera les embouteillages. Oui, pas con, sauf qu'alors il fait pas bon être le gars qui travaille au 77ème étage: il est sûr qu'à tous les coups son ascenseur s'arrêtera une bonne vingtaine de fois avant d'arriver à destination.
Et donc, ces petits malins assignent à chaque ascenseur (par grappes) une liste particulière d'étages (p. ex. du 20ème au 29ème) et il ne s'arrête qu'au rez-de-chaussée et à ces étages-là. Du coup, au pire chaque ascenseur ne s'arrête que 10 fois. Donc le gars du 77ème prend son ascenseur le matin et il monte directement au 70ème, puis commence seulement à faire l'omnibus à partir de là.
Comme on travaille à Broadway au 29ème, on doit prendre l'ascenseur qui s'arrête au 4ème, au 13ème, puis du 25ème au 33ème, ce qui laisse encore pas mal l'occasion de jouer à l'omnibus.
06 mai 2007
Fri. 4 May - The Skank Heads [Skunk Anansie]
Alors là, honte sur moi!
En demandant à mes amis de Toronto ce qui leur ferait plaisir que je leur ramène, l'un d'entre eux m'a suggéré une boîte de Marcolini, mais... pas la moindre idée de ce que c'est!
Et donc, renseignement pris, il s'agit du meilleur chocolatier de notre pays, place Stéphanie à Bruxelles. Il fallait bien que ce soit un Indien originaire de Bombay et vivant à Toronto qui m'apprenne ça, tiens!!!
En demandant à mes amis de Toronto ce qui leur ferait plaisir que je leur ramène, l'un d'entre eux m'a suggéré une boîte de Marcolini, mais... pas la moindre idée de ce que c'est!
Et donc, renseignement pris, il s'agit du meilleur chocolatier de notre pays, place Stéphanie à Bruxelles. Il fallait bien que ce soit un Indien originaire de Bombay et vivant à Toronto qui m'apprenne ça, tiens!!!
11 avril 2007
Wed. 11 Apr. - Scooby Snacks [Chemical Brothers]
J'ai risqué ma vie grave aujourd'hui! L'équipe avait rendez-vous avec les clients du second projet, qui habitent à White Plains, au beau milieu de nulle part, après le Bronx, imaginez la zone! Pour faire sympa, le chef de projet nous propose de tous nous prendre dans sa voiture (oui, j'ai entendu le «Mais quelle santé mes amis!» là dans le fond!), question de papoter et d'y arriver tous en même temps. Ou, alternativement, d'annuler le projet faute de combattant si la voiture se retrouve dans le canal.
On avait donc rendez-vous chez lui pour un départ à 11h30. Comme de bien entendu, on a commencé par l'attendre jusqu'à 11h50 (... il avait tout de même tout un ascenseur de 17 étages à prendre! Le gars qui est arrivé à temps en venant du Connecticut n'a aucun mérite finalement). Puis on a commencé par chercher la voiture, on s'est un peu perdus, pris l'un ou l'autre sens unique à l'envers, frôlé quelques camions d'assez près, juste de quoi être sûr d'être vraiment en retard. On comprend mieux quand on sait que c'est un peu la voiture à James Bond, avec en permanence deux ou trois systèmes qui parlent en même temps (navigation, radio, un téléphone, un autre téléphone,...), que la voiture est équipée d'une chaîne stéréo, d'un GPS, d'un central téléphonique, d'une télévision et lecteur de DVD, d'un détecteur de radars et d'un brouilleur de radar (radar jammer, comme dans les jeux videos, je suppose pour larguer les missiles et autres engins de chasse?), et que le gars est en général en train de régler l'un ou l'autre appareil, ou d'écrire un mail sur son BlackBerry en conduisant, en jetant de temps en temps un oeil distrait à la route...
(C'est la version originale, des Fun Lovin Criminals; ils n'ont pas celle des Frères Chimiques malheureusement).
On avait donc rendez-vous chez lui pour un départ à 11h30. Comme de bien entendu, on a commencé par l'attendre jusqu'à 11h50 (... il avait tout de même tout un ascenseur de 17 étages à prendre! Le gars qui est arrivé à temps en venant du Connecticut n'a aucun mérite finalement). Puis on a commencé par chercher la voiture, on s'est un peu perdus, pris l'un ou l'autre sens unique à l'envers, frôlé quelques camions d'assez près, juste de quoi être sûr d'être vraiment en retard. On comprend mieux quand on sait que c'est un peu la voiture à James Bond, avec en permanence deux ou trois systèmes qui parlent en même temps (navigation, radio, un téléphone, un autre téléphone,...), que la voiture est équipée d'une chaîne stéréo, d'un GPS, d'un central téléphonique, d'une télévision et lecteur de DVD, d'un détecteur de radars et d'un brouilleur de radar (radar jammer, comme dans les jeux videos, je suppose pour larguer les missiles et autres engins de chasse?), et que le gars est en général en train de régler l'un ou l'autre appareil, ou d'écrire un mail sur son BlackBerry en conduisant, en jetant de temps en temps un oeil distrait à la route...
(C'est la version originale, des Fun Lovin Criminals; ils n'ont pas celle des Frères Chimiques malheureusement).
09 mars 2007
Tue. 27 Feb. - Emerge [Fischerspooner]
On est en Amérique du Nord, donc il fallait bien que j'adopte dans mon intérieur un élément rappelant la culture locale. En Europe, on a 7 arts (peinture, poésie, architecture,...) plus quelques bonus genre la bédé. Ici, comme ils ne doivent pas s'encombrer de tas de trucs qui prennent la poussière depuis 500 ans dans les musées et qui n'intéressent plus personne (genre tous ces bustes de généraux romains, ou les 3 millions de portaits vieillots de la vierge et son mioche), ils ont simplifié et ils n'en ont que 4:
- le hockey
- le basket
- le base-ball
- le football (américain bien sûr)
Laissant de côté l'option d'installer un goal dans le salon ou de peindre des lignes sur le tapis tous les 10 yards, j'ai opté pour un petit panier de basket (si je traduis aussi le dernier mot, ça donne «un panier de panier», ce qui ne veut vraiment rien dire!) avec sa balle, ce qui me permet de m'entraîner au lancer au panier de temps et temps et après 6 mois d'entraînement intensif, j'ai le grand honneur de montrer au monde, preuve à l'appui (sisi, regardez bien, elle est en train de tomber dedans!), que j'ai finalement marqué un panier!
Yeah, je vais aller postuler chez les Raptors!
- le hockey
- le basket
- le base-ball
- le football (américain bien sûr)
Yeah, je vais aller postuler chez les Raptors!
12 novembre 2006
Sun. 12 Nov. - One [Vanessa Paradis]
Bon, ils sont vraiment pénibles, ces gens qui répondent pas au téléphone et ne rappellent pas. Ca fout en l'air tous mes "plans" de dernière minute! Ca servait à quoi qu'ils (... elle en fait) me passe son numéro alors?
Allez, encore deux-trois trucs en vrac:
1. La suite de l'autre jour: Qu'est-ce que je fais de manière routinière tous les matins?
Eh bien là, c'est beaucoup plus simple, parce que en général au moment où j'émerge, je devrais déjà être au boulot. Donc ça se résume assez bien en le minimum de gestes requis pour que rien ne merde par après (genre, pas oublier mes clefs ou le téléphone). Tout ce qui est vaguement optionnel est systématiquement négligé (éteindre le réveil, faire mes lacets, manger, repasser une chemise -- mon cauchemar!). L'avantage du désordre d'hier soir est que je retrouve toutes mes affaires sans même ouvrir un tiroir. Ce n'est pas de la négligence, c'est de l'optimisation!
2. J'en ai entendu une bien bonne hier soir, à l'occasion d'une discussion qui a dérivé vers les pentes glissantes de la manière dont les différentes cultures du monde appréhendent les rôles respectifs de l'Homme et de la Femme, le machisme, les femmes soumises, l'égalité des sexes et tout ce bouillon d'idées agrémenté de toute une cavalcade de clichés gros comme des maisons...
Il paraîtrait donc que dans pas longtemps, 70% de la population mondiale aurait la peau sombre. J'ai été tout-à-fait surpris de me faire confirmer que les Jaunes de tous poils étaient compris dans les "sombres"! Dans le spectre entre l'Irlandais et le Togolais, pour ma part je placerais le Chinois plutôt du côté du premier... Et le Yuppie américan qui abuse du banc solaire du côté du second. Ceci strictement en distance chromatique bien sûr!
Enfin, je me suis contenté de rire de l'absurdité, je n'ai pas creusé plus loin pour en savoir plus sur les éventuelles conséquences attendues de cette statistique très "sérieuse"... Je suppose que ç'aurait été plus difficile d'en rire.
Et finalement, mon interprétation de la même statistique serait plutôt la suivante:
... C'est parce que suite au réchauffement climatique, tout le monde va bronzer plus.
Allez, encore deux-trois trucs en vrac:
1. La suite de l'autre jour: Qu'est-ce que je fais de manière routinière tous les matins?
Eh bien là, c'est beaucoup plus simple, parce que en général au moment où j'émerge, je devrais déjà être au boulot. Donc ça se résume assez bien en le minimum de gestes requis pour que rien ne merde par après (genre, pas oublier mes clefs ou le téléphone). Tout ce qui est vaguement optionnel est systématiquement négligé (éteindre le réveil, faire mes lacets, manger, repasser une chemise -- mon cauchemar!). L'avantage du désordre d'hier soir est que je retrouve toutes mes affaires sans même ouvrir un tiroir. Ce n'est pas de la négligence, c'est de l'optimisation!
2. J'en ai entendu une bien bonne hier soir, à l'occasion d'une discussion qui a dérivé vers les pentes glissantes de la manière dont les différentes cultures du monde appréhendent les rôles respectifs de l'Homme et de la Femme, le machisme, les femmes soumises, l'égalité des sexes et tout ce bouillon d'idées agrémenté de toute une cavalcade de clichés gros comme des maisons...
Il paraîtrait donc que dans pas longtemps, 70% de la population mondiale aurait la peau sombre. J'ai été tout-à-fait surpris de me faire confirmer que les Jaunes de tous poils étaient compris dans les "sombres"! Dans le spectre entre l'Irlandais et le Togolais, pour ma part je placerais le Chinois plutôt du côté du premier... Et le Yuppie américan qui abuse du banc solaire du côté du second. Ceci strictement en distance chromatique bien sûr!
Enfin, je me suis contenté de rire de l'absurdité, je n'ai pas creusé plus loin pour en savoir plus sur les éventuelles conséquences attendues de cette statistique très "sérieuse"... Je suppose que ç'aurait été plus difficile d'en rire.
Et finalement, mon interprétation de la même statistique serait plutôt la suivante:
... C'est parce que suite au réchauffement climatique, tout le monde va bronzer plus.
07 novembre 2006
Tue. 7 Nov. - Sixth Of May [Cranes]
Je conçois que le titre est un rien décalé... En fait, tout compte fait, il est même totalement aux antipodes, le hasard est facétieux!
Allons-y pour un morceau 100% "tranche de vie": qu'est-ce que je fais quand je rentre chez moi? Vous savez, cette myriade de petits gestes qui deviennent vite complètement routiniers, puis à la limite franchement maniaco-rituels, le premier pas vers les TOC, rien que ça! Posez-vous la question, je suis sûr que vous serez surpris de la réponse. Ca tombe bien, aujourd'hui je rentre bien tôt, j'ai tout le temps.
Je commence en général par ouvrir la boîte à lettres (en bas) et virer la quasi-totalité dans la boîte à spams. Ensuite, je profite du trajet en ascenseur pour me regarder dans les miroirs, voire effectuer un petit pas de danse (ou un pogo si c'ets Manu Chao dans les écouteurs de l'iPod), juste le temps de me rappeler que je suis filmé et alors j'arrête, un peu honteux (Note: je me tiens beaucoup plus tranquille quand il y a d'autres personnes dans l'ascenseur, chacun regarde plus ou moins ses pieds)
Une fois chez moi, j'allume la lumière, je ramasse les papiers que le courant d'air de la porte d'entrée a flanqués par terre (je devrais un jour me mettre à fourrer ces papiers ailleurs que juste à côté de la porte, tiens,...), je jette mon sac dans un coin de la pièce et mon manteau dans l'autre, puis je poursuis le travail dans ma chambre et je me mets à moitié à poil (Stop Fantasming! J'ai dit "à moitié"...). Parfois, je pends mon manteau dans le placard selon un principe que je discerne pas encore totalement...
Ensuite, je réveille mon ordinateur, je regarde où en sont les downloads de la journée (il y a de ces trucs qui mettent des plombes à arriver, ils devraient améliorer le service!), je mets la musique, puis je pense à arrêter l'iPod quand la superposition est trop dissonante, puis je relève ma boîte à e-mails (c'est tout à fait malin, je l'ai fait il y a 5 minutes en quittant le boulot), puis je nourris mes vaches et mes moutons sur Les Royaumes.
Un petit tour dans la cuisine me désespère un peu, car il n'y a en général rien de comestible. Il reste bien quelques carottes qui sont en train de se désoler dans le fond du frigo, et qui vont pas tarder à me désoler aussi, si je ne me décide pas un jour à les envoyer promener (elles sont dans un état comateux où il n'est même plus question de les manger... je sais que je dois les jeter, mais je sais aussi que dans la poublle, ce sera encore pire que dans le frigo, ça va sentir et tout!).
Après, rien que de l'ordinaire: boire des grands verres de lait, manger du fromage ou du chocolat (ou encore mieux: les deux à la fois!), regarder la ville sous ma fenêtre, écrire à l'un ou à l'autre, ou au monde, reporter à demain les trucs chiants du genre papiers officiels, banque etc., me demander qui a pu laisser la porte du placard ouverte, c'est pénible quoi à la fin! Et puis ces chaussettes qui traînent dans tous les coins, ça fait désordre!
Dans les rares cas où je rentre directement du boulot (comme aujourd'hui), je dois encore me mettre en chasse pour le repas du soir: donner quelques coups de téléphone, voir qui est partant pour aller manger où, c'est dur la vie quand on n'a pas une nana pour organiser son agenda!
Allons-y pour un morceau 100% "tranche de vie": qu'est-ce que je fais quand je rentre chez moi? Vous savez, cette myriade de petits gestes qui deviennent vite complètement routiniers, puis à la limite franchement maniaco-rituels, le premier pas vers les TOC, rien que ça! Posez-vous la question, je suis sûr que vous serez surpris de la réponse. Ca tombe bien, aujourd'hui je rentre bien tôt, j'ai tout le temps.
Je commence en général par ouvrir la boîte à lettres (en bas) et virer la quasi-totalité dans la boîte à spams. Ensuite, je profite du trajet en ascenseur pour me regarder dans les miroirs, voire effectuer un petit pas de danse (ou un pogo si c'ets Manu Chao dans les écouteurs de l'iPod), juste le temps de me rappeler que je suis filmé et alors j'arrête, un peu honteux (Note: je me tiens beaucoup plus tranquille quand il y a d'autres personnes dans l'ascenseur, chacun regarde plus ou moins ses pieds)
Une fois chez moi, j'allume la lumière, je ramasse les papiers que le courant d'air de la porte d'entrée a flanqués par terre (je devrais un jour me mettre à fourrer ces papiers ailleurs que juste à côté de la porte, tiens,...), je jette mon sac dans un coin de la pièce et mon manteau dans l'autre, puis je poursuis le travail dans ma chambre et je me mets à moitié à poil (Stop Fantasming! J'ai dit "à moitié"...). Parfois, je pends mon manteau dans le placard selon un principe que je discerne pas encore totalement...
Ensuite, je réveille mon ordinateur, je regarde où en sont les downloads de la journée (il y a de ces trucs qui mettent des plombes à arriver, ils devraient améliorer le service!), je mets la musique, puis je pense à arrêter l'iPod quand la superposition est trop dissonante, puis je relève ma boîte à e-mails (c'est tout à fait malin, je l'ai fait il y a 5 minutes en quittant le boulot), puis je nourris mes vaches et mes moutons sur Les Royaumes.
Un petit tour dans la cuisine me désespère un peu, car il n'y a en général rien de comestible. Il reste bien quelques carottes qui sont en train de se désoler dans le fond du frigo, et qui vont pas tarder à me désoler aussi, si je ne me décide pas un jour à les envoyer promener (elles sont dans un état comateux où il n'est même plus question de les manger... je sais que je dois les jeter, mais je sais aussi que dans la poublle, ce sera encore pire que dans le frigo, ça va sentir et tout!).
Après, rien que de l'ordinaire: boire des grands verres de lait, manger du fromage ou du chocolat (ou encore mieux: les deux à la fois!), regarder la ville sous ma fenêtre, écrire à l'un ou à l'autre, ou au monde, reporter à demain les trucs chiants du genre papiers officiels, banque etc., me demander qui a pu laisser la porte du placard ouverte, c'est pénible quoi à la fin! Et puis ces chaussettes qui traînent dans tous les coins, ça fait désordre!
Dans les rares cas où je rentre directement du boulot (comme aujourd'hui), je dois encore me mettre en chasse pour le repas du soir: donner quelques coups de téléphone, voir qui est partant pour aller manger où, c'est dur la vie quand on n'a pas une nana pour organiser son agenda!
10 octobre 2006
Wed. 4 Oct. - Tombé pour la France
{Ouh, loin de moi cette idée!}
Premiers contacts avec le monde médical: il doit y avoir un truc déréglé dans le système hydraulique de mon oreille, j'entends comme un bruit du côté droit (enfin, en l'occurence, j'entends justement comme pas de bruit...). Je me rends donc au centre médical tout près de chez moi, tout fraîchement installé dans un bâtiment tout neuf. Tout m'a l'air bien propret, produits et prospectus en tous genres* bien soigneusement rangés dans les étalages juste devant les fauteuils de la salle d'attente, tout prêts à aguicher le client (Mmmmh, je me laisserais bien tenter par un p'tit dépistage de l'hépatite B aujourd'hui!). Je suis accueilli par le sourire radieux d'une réceptionniste affable, genre "Ne vous inquiétez surtout pas, on s'occupe de tout, carte VISA ou MasterCard?"
Après une attente plus que raisonnable, une chinoise appelle le client suivant et il me faut bien 10 secondes pour comprendre que ce qu'elle vient d'énoncer est le résultat de la lecture à sa mode de ce que la réceptionniste a compris de mon nom ("Le Boubarg" ou un truc du genre, énoncé en un truc qu'il est absolument impossible de reproduire même avec l'arsenal de l'alphabet phonétique international). Elle m'invite dans un espèce de débarras exigu où s'entasse une panoplie d'appareils médicaux probablement au rebut, m'installe sur une chaise pliante et, sortant son matériel d'une caisse quelconque, prend ma pression artérielle. Facile, je réussis la première épreuve haut-la-main!
Je passe ensuite au poste numéro 2, une autre salle tout aussi petite où, vu la présence d'un lit et d'un bureau cette fois, il faut pas avoir trop peur de la proximité corporelle... Cette fois-ci j'ai rendez-vous avec une jolie Indienne (c'est fou jusqu'où ils vont pour fidéliser le client, non?) qui inspecte mes oreilles et me baratine des salades de médecin généraliste («c'est à cause de vos allergies»... mais, je suis allergique en juin moi, pas en octobre... -- enfin, c'est finalement pas plus poétique que les autres «évidemment, vous êtes natif du deuxième décan!», ou «C'est une expression de la somatisation d'un trauma refoulé depuis votre petite enfance»). Puis me prescrit un machin, à essayer pendant une semaine et revenez me voir alors si les symptomes persistent.
C'est une invitation? Chiche...
Et donc, une consultation chez le généraliste coûte 85$ ici, dont je ne sais pas quelle partie est remboursée par la mutuelle que je n'ai pas encore.
--
* J'ai profité de mon temps d'attente pour observer que même quand on le lit pour la première fois, on peut pas rater le nom d'un médicament... Chosyne, Machinol, Trucolon, faut pas les lire deux fois pour piger que c'est pas des poudres à lessiver ou le dernier modèle de berline de Chevrolet!
Premiers contacts avec le monde médical: il doit y avoir un truc déréglé dans le système hydraulique de mon oreille, j'entends comme un bruit du côté droit (enfin, en l'occurence, j'entends justement comme pas de bruit...). Je me rends donc au centre médical tout près de chez moi, tout fraîchement installé dans un bâtiment tout neuf. Tout m'a l'air bien propret, produits et prospectus en tous genres* bien soigneusement rangés dans les étalages juste devant les fauteuils de la salle d'attente, tout prêts à aguicher le client (Mmmmh, je me laisserais bien tenter par un p'tit dépistage de l'hépatite B aujourd'hui!). Je suis accueilli par le sourire radieux d'une réceptionniste affable, genre "Ne vous inquiétez surtout pas, on s'occupe de tout, carte VISA ou MasterCard?"
Après une attente plus que raisonnable, une chinoise appelle le client suivant et il me faut bien 10 secondes pour comprendre que ce qu'elle vient d'énoncer est le résultat de la lecture à sa mode de ce que la réceptionniste a compris de mon nom ("Le Boubarg" ou un truc du genre, énoncé en un truc qu'il est absolument impossible de reproduire même avec l'arsenal de l'alphabet phonétique international). Elle m'invite dans un espèce de débarras exigu où s'entasse une panoplie d'appareils médicaux probablement au rebut, m'installe sur une chaise pliante et, sortant son matériel d'une caisse quelconque, prend ma pression artérielle. Facile, je réussis la première épreuve haut-la-main!
Je passe ensuite au poste numéro 2, une autre salle tout aussi petite où, vu la présence d'un lit et d'un bureau cette fois, il faut pas avoir trop peur de la proximité corporelle... Cette fois-ci j'ai rendez-vous avec une jolie Indienne (c'est fou jusqu'où ils vont pour fidéliser le client, non?) qui inspecte mes oreilles et me baratine des salades de médecin généraliste («c'est à cause de vos allergies»... mais, je suis allergique en juin moi, pas en octobre... -- enfin, c'est finalement pas plus poétique que les autres «évidemment, vous êtes natif du deuxième décan!», ou «C'est une expression de la somatisation d'un trauma refoulé depuis votre petite enfance»). Puis me prescrit un machin, à essayer pendant une semaine et revenez me voir alors si les symptomes persistent.
C'est une invitation? Chiche...
Et donc, une consultation chez le généraliste coûte 85$ ici, dont je ne sais pas quelle partie est remboursée par la mutuelle que je n'ai pas encore.
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* J'ai profité de mon temps d'attente pour observer que même quand on le lit pour la première fois, on peut pas rater le nom d'un médicament... Chosyne, Machinol, Trucolon, faut pas les lire deux fois pour piger que c'est pas des poudres à lessiver ou le dernier modèle de berline de Chevrolet!
24 septembre 2006
Fri. 22 Sept. - Sleeping With Ghosts [Placebo]
Depuis deux semaines, mes parents étaient en visite ici (raison pour laquelle j'ai pas donné beaucoup de nouvelles d'ailleurs). Alors forcément, à trois on perd assez rapidement toutes ces bonnes habitudes de célibataires que j'avais accumulées. On va dormir plus tôt, on ne sort pas jusqu'à 4h du mat, on va marcher dans la nature plutôt que mater des fesses sur la plage, il y a plus d'affaires et moins de bordel dans l'appart (hoketi, poketi...), et surtout surtout, on se met à chasser sa nourriture dans les magasins et pas au resto. Vous imaginez? Pourquoi pas à la ferme tant qu'on y est? Du coup forcément, il y a des restes et je suis prié de les consommer siouplait :-) Ce soir donc, je poursuis sur la lancée et je me retrouve donc au magasin, à acheter de la Chaudrée de Palourdes du Maine. Heureusement, il y avait des sous-titres en Anglais, parce que là,...
Dès qu'elles sont développées, je vous montre des photos de ces paysages magnifiques de la Bruce Peninsula, qui finalement valent assez bien le détour
Dès qu'elles sont développées, je vous montre des photos de ces paysages magnifiques de la Bruce Peninsula, qui finalement valent assez bien le détour
19 septembre 2006
Tue. 19 Sep. - Get down to work [Flexa Lyndo]
Quand je suis arrivé ici, Capco m'a évidemment donné un GSM. Je suis pas très regardant en ce qui concerne ce genre de gadgets: pour autant qu'il permette de téléphoner et que la batterie tienne plus que quelques jours, je suis heureux. Mais cette fois ils s'étaient surpassés et même moi je me suis rendu compte que cet appareil tenait plus du hochet pour bébé que du téléphone. Même pas de télévision, de GPS ou de connexion Internet haut-débit, une relique je vous dis! Un GSM des années 70, rien de moins!
Enfin, j'ai donc tant bien que mal survécu avec cette daube jusqu'à ce week-end, où le machin s'est finalement mis à refuser de s'allumer. J'ai essayé dans tous les sens, non et non, pas moyen de l'allumer. Ouvrir, fermer, enlever la batterie, la remettre, la charger, secouer le machin, non il ne veut rien entendre, pas moyen! OK, lundi je demande donc à Sarah un nouveau, un Nokia siouplait, j'en ai marre de jouer avec des interfaces parfaitement contre-intuitives (Samsung a fait une alliance avec Microsoft?). A mon grand étonnement, ça n'a pas traîné, et le lendemain, elle me donne un joli tout nouveau Nokia, un clic-clac avec tout plein de fonctions que j'utiliserai jamais, il a même l'air moderne et tout!
Maintenant je vais devoir rendre l'ancien hors service, logiquement... sauf que depuis, la bonne fée, ou Murphy, va savoir, lui a jeté sort et ce con s'est remis à fonctionner! Je vais avoir l'air malin, tiens! (je le passerais pas sous l'eau tiens?)
Enfin, j'ai donc tant bien que mal survécu avec cette daube jusqu'à ce week-end, où le machin s'est finalement mis à refuser de s'allumer. J'ai essayé dans tous les sens, non et non, pas moyen de l'allumer. Ouvrir, fermer, enlever la batterie, la remettre, la charger, secouer le machin, non il ne veut rien entendre, pas moyen! OK, lundi je demande donc à Sarah un nouveau, un Nokia siouplait, j'en ai marre de jouer avec des interfaces parfaitement contre-intuitives (Samsung a fait une alliance avec Microsoft?). A mon grand étonnement, ça n'a pas traîné, et le lendemain, elle me donne un joli tout nouveau Nokia, un clic-clac avec tout plein de fonctions que j'utiliserai jamais, il a même l'air moderne et tout!
Maintenant je vais devoir rendre l'ancien hors service, logiquement... sauf que depuis, la bonne fée, ou Murphy, va savoir, lui a jeté sort et ce con s'est remis à fonctionner! Je vais avoir l'air malin, tiens! (je le passerais pas sous l'eau tiens?)
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