22 janvier 2007

Fri. 19 Jan - Porque Te Vas [Jeanette? Cékiça?]

Dans quel film de Claude Sautet Romy Schneider donne-t-elle la réplique à Michel Piccoli?

19 janvier 2007

Fri. 19 Jan. - For America [Red Box]

(Eh oui, j'ai retrouvé ce vieux machin de 1987... yodeli yodela yeah)

On va causer un peu boulot aujourd'hui, faute d'en avoir fait...
Pour rappel, j'ai fini le projet EBO en décembre et j'ai vraiment commencé sur le suivant début janvier.
En un mot, c'est que du flan.

Du temps de EBO, on passait 100% du temps a travailler (= produire quelque chose), et la chef de projet passait encore quelques soirs, sans emmerder personne, pour mettre à jour ses rapports d'avancement et ce genre de bazar, puis faire le point avec les comités de direction etc.
C'était parfois un peu dur, des longues journées, un p'tit week-end par ci par là, mais c'était totalement excitant, je voyais l'édifice progresser petit-à-petit, le travail qui avance, une brique après l'autre...

Maintenant, c'est le contraire. Bienvenue dans le monde de la consultance: il n'est pas tant question de produire quoi que ce soit d'intéressant, mais surtout de faire beaucoup de bruit et de vent... Donc pour chaque heure passée à produire un truc, il y en a au moins 5 pour prévoir le travail, le planifier, le mettre en perspective, faire un rapport préliminaire, faire un (ou des) rapport(s) d'avancement intermédiaire(s), voir où en sont les delivrables, faire un weekly status meeting, en parler à gauche à droite, être sûr que tout le monde a bien compris qu'on a travaillé dur pour produire ce machin, probablement glisser un petit "jusqu'à 11h hier soir", ou "dimanche matin à 7h". Et puis en remettre une couche encore, «ouh là là, qu'est-ce qu'on a bossé comme des brutes» chaque fois qu'un galonné passe dans les bureaux. A les entendre brailler, on se dit qu'on vient d'achever les Pyramides, je suis donc assez étonné de voir que ce qui a véritablement été produit tient en quelques présentations PowerPoint d'une vingtaine de pages...

Comment expliquer ce tour de passe-passe? Eh bien, prenons le temps de disséquer la portion grasse(*) de la journée d'un consultant: la réunion. Elle se décline en plein d'espèces différentes, mais en règle générale il s'agit d'un dialogue entre deux personnes, avec un nombre variable d'autres gars qui somnolent dans la même salle (ou pendus au téléphone). Une fois sur deux, le dialogue n'intéresse même pas les deux intéressés (oui, je n'ai pas pris la peine de mentionner que une fois sur une, il n'intéresse pas les 5 somnolents), et du coup, 100% des participants ont «bossé dur» ... à combattre l'endormissement, mais ça s'arrête à peu près là. Faire? Agir? Construire? Comment? Attendez, on doit reprogrammer une autre réunion pour en parler!

J'ai réussi à retrouver un document historique qui prouve que ce n'est pas neuf du tout: Voir ce documentaire unique et antique (en Anglais)

A côté de ça, il faut encore ajouter cet élément essentiel du travail: attendre. En effet, chaque document doit être soigneusement relu, revu, corrigé, approuvé par une quantité impressionnante de gens, puis il faut aussi relire les révisions, corriger les relectures, approuver les corrections, enfin, une explosion combinatoire d'allers-retours qui fait qu'un nombre non négligeable de personnes peuvent perdre un temps tout à fait conséquent à ne rien faire d'utile sur la phase de finalisation d'un document. Je suppose que le consensus est à ce prix...
Mais c'est pas fini! Question de mettre un peu de piment dans tout ce processus, on distribue des grades à tous ces gens, et alors selon son grade, le gars a le droit de prendre plus ou moins de temps, et d'être plus ou moins chiant dans sa relecture/révision/... Parfois aussi, il a le droit de dire des âneries pas possibles et les autres doivent faire semblant de le croire (Tiens, je ne l'ai pas encore rencontré celui-là, je suppose que ça va arriver...).

Lors d'une réunion du début de la semaine, la chef de projet a déclaré le «Crunch Time»: c'est une sorte de période d'alerte, où toute l'équipe est censée être mobilisée en permanence (nuit et jour, 7 jours/7). En conséquence, j'ai bien dû travailler 20 heures cette semaine, y compris suivre la keynote d'Apple sur l'introduction de l'iPhone et lire les news. Bah, je dois m'estimer heureux, les consultants qui ne sont pas sur mon projet ont bien dû bosser 3 heures sur la semaine...

Bon, je devrais être un peu moins con et pas raconter tout ça en public, et profiter de la chance que j'ai de pouvoir "gérer mon temps de travail", mais je suppose que mes collègues ne me lisent pas (sinon: «Coucou!»), ou qu'ils le prendront avec le sourire :-)

Nondidju pourquoi est-ce que ces andouilles ont choisi d'acheter ce machin, au lieu de le construire???? Ca, c'était un projet bandant, foutredieu!!


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(*) J'ai cherché un peu partout (dans les tiroirs, sous le lit...) pour une expression équivalente, qui utilise des patates ou du pain, ou meat & potato, mais j'ai pas trouvé. Si quelqu'un voit ce dont je parle, merci de me l'envoyer

18 janvier 2007

Thu. 18 Jan. - L'Internationale Boursière [René Binamé]

Je me permets avant tout de féliciter ces artistes qui privilégient la distribution libre de leurs œuvres au fait d'y voir un acte commercial... et donc de vous inviter sur leur site de téléchargement où une bonne partie de leur œuvre est disponible en téléchargement libre et gratuit. Prenez et écoutez-en tous!

Allez, une petite critique cinéma en quatrième vitesse.
Pour je ne sais quelle raison de curiosité mal placée, j'ai regardé le film Basic Instinct, deuxième du nom. Comme j'avais vu le premier quand j'étais adolescent ou pas loin, il avait fait bel effet sur moi, probablement que j'avais été ébloui par le jeu d'acteur de Sharon Stone (en particulier son jeu de jambes).

Alors dans le second épisode, on retrouve la même Sharon qui n'a pas pris une ride. Enfin, à la façon de Cher, quoi: elle s'est fait retendre la face dans tous les sens et a troqué ses rides contre un air de momie vivante. Quant à son jeu d'acteur, elle a dû l'oublier à la maison...
Le film lui-même ressemble assez bien à un film porno dont on aurait coupé les scènes un peu trop explicites (à l'excpetion notoire de la longueur du film, évidemment!). Donc on a droit à un film où le scénario ne tient pas debout, le tournage ne ressemble à rien, les acteurs ne savent pas jouer, même la prise de son est mauvaise (la V.O. devait valoir une V.F. d'un téléfilm petit budget peut-être?), et il y a des belles voitures et des (ex-)jolies filles. Le tout se traînant sur presque 2h, c'était vraiment bien!

Par ailleurs, j'ai vu le film "Bon cop bad cop", un film canadien tourné à Montréal et Toronto (c'est comique de voir ma ville dans un film!), rencontre improbable entre le bon flic ontarien très correct, respectueux des règles et un peu coincé et le ripoux québecois, ordurier et expéditif, beau gosse et séducteur, qui doivent résoudre une affaire de meurtres en série lié au hockey (j'ai rien compris au mobile... le hockey reste encore un mystère dans ma découverte du pays). Le tout sur toile de fond de grande fraternité interlinguistique (tu parles!). Le film est en bilingue Anglais/Québecois (c'est assez original) renforcé de moult clichés de part et d'autre (les filles québecoises sont vraiment chaudes et faciles?). Le tout m'a beaucoup fait rire, et heureusement que les parties québecoises du film étaient sous-titrées (non non, je ne niaise pas! ils ont un calice d'accent pas possible, tabernacle! :-).

On devrait glisser à l'oreille de quelqu'un d'en faire un remake "Bon filc slecht flic", je suis sûr qu'il y a de quoi faire aussi, potferdoem! J'ai vraiment apprécié le caractère bilingue du film, on devrait généraliser ça chez nous aussi tiens!

-- Bon, sur ce, je dois revoir "Bienvenue en Suisse", tiens, comme prélude à une possible future transition ;-)

14 janvier 2007

Sun. 14 Jan. - At Ease [P.I.L.]

On n'en est pas encore à avoir besoin de raquettes, mais cette fois c'est un peu plus sérieux que la dernière fois:


Autre bonne nouvelle, dont le timing est du coup absolument parfait:
La piscine est réparée, et même rouverte!


Ci-dessus, la très sympathique Markham Street, avec plein de bouquinistes et libraires intéressants: un bédéiste (où j'ai trouvé plein de Sfar, Trondheim, Larcenet; des bédés de l'Association, de Dargaud et de Delcourt, le tout en français s'il vous plaît! Je pense que je vais rapidement devenir un habitué du coin!), quelques libraires d'art en tous genres (où il y a aussi moyen de passer l'après-midi); en face, de quoi rassasier le ventre après l'esprit, plein de petits cafés et restos sympas.

Sat. 13 Jan. - Fire in Cairo [le meilleur groupe de tous les temps]

Une petite réflexion rapide sur le statut d'expatrié, tiens...

Dans la vie normale, je me plaignais parfois de l'aspect un peu ennuyeux de la routine. La démonstration en était assez simple: au nouvel an 2005, je regardais comment était ma vie en 2003 et en quoi elle avait changé: l'ennui est inversément proportionnel au changement. Or, comme dans ce cas, absolument rien n'avait changé, je bossais pour la même boîte, au même endroit, à faire quasi les mêmes trucs, les mêmes hobbies, fréquenter les mêmes gens, aucun déménagement à recenser, j'en ai conclu que la routine avait probablement dû atteindre un sommet.

A l'inverse, si je compare mon nouvel an 2007 avec celui de 2006, c'est assez simple: à part la date, il n'y a rien de commun. Mais alors là, rien!

Là où ça devient un peu perturbant, c'est le rythme effréné du changement ici. En 10 mois, j'ai déménagé deux fois de domicile, quatre fois de lieu de travail, j'ai renouvellé totalement mes collègues deux fois, j'ai fait plus d'adieux que dans tout le reste de ma vie, et j'ai aussi vu je ne sais combien de nouvelles têtes (je me demande toujours si elles ont remplacé de vieilles têtes dans ma mémoire, et le cas échéant, qui ai-je oublié?).

Si j'arrive à m'adapter sans aucun problème à un déménagement (ça fera jamais que la 20ème fois ou quoi...), à changer de lieu de travail ou de collègues (ça demande déjà un peu plus d'adaptation... faut se plier aux nouvelles règles, tenter de prouver sa valeur, se faire reconnaître -- quoi que sur ce coup-là j'ai été assez négligent cette dernière fois), j'ai en revanche un peu du mal avec mon environnement social qui est en perpétuelle transformation sans point fixe... Après les expériences plutôt agréables des visites que j'ai eues en automne et le départ d'Olivier et sa famille, je me suis donc mis à fréquenter d'autres gens et à m'en rapprocher. Mais comme vous allez voir rien n'est stable dans le coin:
- Mike et Avideh, collègue et amis, rentrent en Belgique en février
- Uma et Namrata (c'est sa fille, que je trouve parfaitement adorable... je n'ai jamais rencontré le mari et père, qui travaille à Dallas pour l'instant), sont en vadrouille au Texas, avec une vague idée d'y déménager pour de bon (question de réunir la famille)
- Anand et Sangita, que je ne connais pas très bien, mais ça pourrait bien arriver, parlent aussi de retourner en Inde dès que l'occasion se présente
- Ania emmène son copain-et-mari-en-puissance à Cracovie (enfin, ça reste à voir, ça fait un temps qu'ils en parlent)
- Michelle (la stupéfiante Mexicaine toujours impeccablement tirée à quatre epingles) et son maq, euh, copain prospectent pour aller s'installer au Mexique
- Dorotha et Slim, tiens, qui ont été faire trois petits tours et sont revenus à la surprise générale!
- et tout simplement, j'ai pas la moindre idée où je serai moi-même dans 3 mois...

Mine de rien, au-delà de la joie de rencontrer tant de monde et d'avoir le bonheur de les découvrir petit à petit (oh, pour certains, ça peut aller très vite aussi!), tout ça pompe pas mal d'énergie!

J'en arrive donc à apprécier grandement que là-bas au loin, mais à portée de mail, les choses restent plus ou moins en place et me servent encore de temps en temps de repères fixes. Rien que l'idée de faire escale dans tel ou tel lieu familier, la maison familiale ou le chaleureux foyer des amis, m'aident parfois à ne pas me sentir submergé par cet univers en constant changement.

J'en profite pour avoir une pensée pour ceux qui partagent cette expérience (à Zürich par exemple...), et en même temps, ça me donne un vague aperçu de ce que ça doit être d'être un véritable immigrant, ou pire encore, un réfugié... J'espère garder à l'avenir de cette expérience une bonne dose d'ouverture vis-à-vis de ces gens qui, à l'inverse de moi, n'ont pas choisi de vivre ça et n'ont simplement plus du tout de repère...

13 janvier 2007

Sat. 13 Jan. - Dormir Dehors [Daran et les chaises]

Je l'ai pas fait exprès, mais il y a un semblant de transition vers ce qui je pense est mon premier article complètement détaché de mon vécu personnel:

J'ai été complètement abasourdi par cette nouvelle apparemment complètement anodine et présentée presque comme un fait divers:

«Des avions américains ont été bombarder un village dans le sud de la Somalie.»

En regard de ce qui se passe chaque jour en Iraq, il ne s'agit en effet probablement au plus que d'un fait divers militaire, comme tant d'autres qui sont passés sous silence chaque mois aux quatre coins du monde, mais ça fait tout de même le troisième pays dans lequel ils vont foutre la merde en autant d'années...
Donc, si mes souvenirs sont bons, la Somalie doit caracoler en tête du hit-parade des pays les plus pauvres du monde, famine, guerre civile, hygiène remarquable, maladies et consorts, c'est sûr que ces gens-là sont en passe de constituer une menace terroriste de portée mondiale (ils seraient pas en train de développer un programme de force de frappe nucléaire sur base spatiale derrière le dos de tout le monde, par hasard?). Les Etats-Unis y auraient-ils trouvé un adversaire à leur taille? Question de marquer quelques points pour balancer le merdier de l'autre côté par exemple...

Ah oui, mais c'est qu'il y avait trois grands chefs terroristes, en train de préparer leur prochaine attaque, planqués au milieu d'un troupeau de moutons, les fourbes! Alors on ratisse le village, on rôti les moutons, les bergers, les chiens et toute la zone et puis on publie un communiqué de presse victorieux comme quoi on a toutes les chances de croire que les 3 drôles en question sont au nombre de la centaine de victimes (sans compter les moutons)!

J'ai dû lire trop de romans d'espionage, ou voir trop de James Bond... Il sert pas à ça, lui? C'est pas le genre de gars qu'on envoie justement traquer les ben-laden et compagnie, et leur faire la peau discrètement, sans devoir faire dans le collatéral dégoûtant? Allez, même les Russes ont pigé ce concept et ils ont réussi à empoisonner proprement leur Litvinenko sans trop déborder [404-Brain not found, et là aussi], ni devoir pour autant recourir à nucléariser Londres, par exemple...

- Apparemment, les quelques 200.000 Somaliens qui habitent ici ne se sont pas réjouis du feu d'artifice... [The Globe & Mail] quel manque d'humour!
- Ah zut, tiens, ils ont raté leur coup: les trois drôles courent toujours! [Le Soir] Faudrait peut-être voir à atomiser toute la région, juste pour être sûr?

08 janvier 2007

Mon. 8 Jan. - Sexy Lady [euh, sais pas, c'est qui ce gars-là? Shaggy ou quoi...]

Je suis d'humeur assez joyeuse ce soir (Capco a, hmm, apprécié mes prestations à leur juste valeur :-).

Et comme j'ai trouvé quelques perles sur le google-analytics du blog (oui, je sais, c'est assez narcissique d'aller regarder ça, mais qu'est-ce que vous voulez?... D'ailleurs, c'est assez bien décrit, voire décrié ici: Décomposé, mais il s'agit surtout des requêtes farfelues (qui ont amené un internaute sur ce blog, donc...)), j'ai décidé de vous en faire part (c'est plus facile et rapide qu'un tas d'autre trucs que j'ai encore sur le feu):

- le castor est con mais moins que le bucheron
- creme+glace+thermodynamique+loi
- what does bon baiser de toronto mean in english {mmh! Je dois avoir un ticket! :-)}
- photo des plus gros biceps du monde {Alors là!!! S'il ou elle compte sur moi pour ça!?!}

07 janvier 2007

Mon. 1 Jan - Metal Heart [Garbage]

Selon iTunes, j'ai donc commencé l'année avec Garbage (à 3h du mat, je me proposais de rejoindre une jeunette* et ses cops en train de faire la fête au Guvernment -- c'est une boîte de jeunes, techno & ecstasy, si j'ai bien compris -- mais comme je l'ai trouvée online sur MSN, j'en ai conclu que la fête était finie), ça promet!

Or donc, lors de mes quelques festivités de l'an neuf, j'ai constaté que je me suis retrouvé bien contre mon gré propulsé connaisseur en vins (ceux qui me connaissent peuvent juger l'absurdité à sa juste valeur: après 2 verres de rouge, j'en prends la couleur et je suis dans les vappes, après une bouteille je suppose que je suis bon pour les urgences -- c'est idiot ce que je raconte, si je m'endors après 2 verres, comment je fais pour boire la suite?). Et donc voilà qu'on me propose de goûter et d'apprécier tel ou tel vin, Saint-Emillion par-ci, Merlot par là...

Enfin, mes notions primaires d'œnologie m'ont déjà permis de découvrir qu'en règle générale, les Canadiens y connaissent encore moins que moi (où d'autre qu'ici pourrait-il y avoir de la publicité pour un vin vendu en Tetra-Pak???) et il m'a été donné de goûter d'«excellents»vinaigres balsamiques et autres piquettes qui tâchent dur!

Je devrais m'y mettre en fait, ça frime assez non, d'être un vrai connaisseur en bons vins?


--
* qui répond au prénom absolument fabuleux de Neroshine. Mais à part ce détail, il n'y a rien d'autre à commérer...

06 janvier 2007

Sat. 6 Jan - Caterpillar [The Cure]

Emotion intense, la piscine de mon immeuble est de nouveau pleine d'eau!!! Pour rappel, en novembre, ils l'ont vidée, puis commencé à plâtrer, cimenter, peindre et tout ce genre de choses qui l'ont rendue un rien impraticable... En attendant, on avait la permission d'utiliser la piscine de l'immeuble d'à-côté, qui a l'avantage d'être au 35ème étage (du coup, on a une superbe vue sur la ville - ou le lac - en se baignant, c'est très joli), mais c'est encore moins pratique pour descendre le cheval mort (ça, c'est pour l'orignal de malchance, mais c'est une private joke!), et le désavantage d'être dans l'immeuble d'à-côté.

Mon parcours de working out (oui c'est pris très au sérieux ici) habituel est le suivant:
- je me mets en maillot (sec)
- je vais faire deux trois pompes sur les machines à gonflette (eh oui, tout arrive!...)
- je vais faire plouf dans la piscine
- je termine par m'endormir dans le sauna
- puis je rentre chez moi prendre une douche et m'habiller.

Là où ça devient intéressant of course, c'est l'aspect "je vais dans l'immeuble d'à-côté en maillot de bain" (qui plus est, mouillé au retour!), où je croise toujours en chemin l'une ou l'autre vieille, emmitouflée jusqu'au goulot de moult peluches et froufrous, assez étonnée de me voir en si simple appareil...

Par contre, il faut avouer que même si ça m'arrange bien en l'occurence, le fait que je puisse me trimballer en maillot dégoulinant dehors en janvier au Canada sans avoir les couilles qui se transforment instantanément en autant de petits glaçons est globalement assez inquiétant... Je commence à me demander sérieusement s'il est pas temps d'encadrer mes photos du ski parce que c'est un sport en voie de disparition, et que je ferais bien de viser la Baltique (ou la Baie d'Hudson) pour acheter un p'tit mas provençal pour ma retraîte...

Enfin, comme le décrit cet article, finalement, la cause est entendue et les dirigents prennent des résolutions sérieuses (ahem!).

Fri. 5 Jan - Can't Take My Eyes From You [Gloria Gaynor] ;-)

(j'ai vraiment entendu ça? Euh, je me souviens plutôt de Yann Tiersen et d'autres trucs français assez flan... Mais, bon, soyons larges...)

Je me souviens de la réflexion très juste de Michelange au sujet de la STIB, les transports en commun bruxellois: ils transportent les gens vers leur boulot et retour, point. Combien d'innocents n'ont pas cru bêtement qu'il allait en être de même pour les sorties et se sont retrouvés, à la fermeture du bar vers 2h du mat, coincés devant un arrêt de tram désert?

Eh bien pour la TTC, les transports en commun torontoniens, c'est mieux organisé, ils incluent aussi les sorties: les métros et trams circulent jusque vers 1h30 du mat, et de toute façon tous les bars sont fermés bien avant ça! Ils ont gardé un petit quelque chose de leurs copains anglais, ces farceurs: A l'heure où ils sonnent le Last Call, les Espagnols se mettent à table!... On m'a raconté que c'était probablement LA raison des velleités d'indépendance du Québec, où je suppose que les bars ferment à une heure normale...

01 janvier 2007

Thu. 14 Dec. - Trepak [Tchaikovsky, ou Пётр Ильич Чайкoвский]

Je suppose que tout le monde doit plus ou moins passer par là: j'ai été voir le Casse-Noisette de Pyotr (voir le titre) avec Laurent. Eh bien, je me suis étonné du nombre de morceaux que je connaissais (au moins 8 si j'ai bien compté). Fantasia y serait-il pour quelque chose? Notamment, la surprise de reconnaître l'air de «Cadet Rousselle» (ou «Bali-balo» dans la version Parents warning: explicit lyrics). Les «trois canards au bord de l'eau» ou «les couilles de grand-père pendues au plafond» trouvent aussi leur place dans un autre ballet ou opéra célèbre? J'imagine assez bien dans Faust ou La Traviata
La photo n'est pas de moi, mais d'un illustre inconnu.

Enfin, somme toute, très belle soirée, belle salle (entièrement rénovée et réouverte depuis 1 ou 2 mois), jolis costumes; tout le public s'était mis sur son 31 (on a par exemple beaucoup apprécié l'ensemble jeans troués-clapettes, la jupe en couvre-lit, ou les crocs™ du dimanche! -- qu'est-ce qui peut vous faire penser qu'on a moqué, m'enfin!?!)