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18 juin 2007

Mon. 18 Jun. - A Strange Day [The Cure]

Ce matin, j'ai fait mes adieux à New York depuis le hublot de l'Airbus qui me ramenait définitivement à Toronto. J'ai terminé ma mission comme prévu au début de la semaine, puis j'ai invité Kalila pour profiter des derniers jours de location de mon palace de Columbus Circle pour le week-end. De retour à la maison, je me réinstalle chez moi avant de rebondir vers d'autres aventures (Paris, dans un premier temps).

Dans l'immédiat, quelques images avant de passer à la littérature...

La salle de travail chez le client n°2. C'est là que le statut du consultant perd toute sa superbe (si toutefois il en avait): on les entasse par paquet de 10 dans des minuscules salles de réunion, où ils restent enfermés 12h d'affilée dans une chaleur étouffante (eh, z'avez vu les grosses machines? Ca dégage, croyez-moi!), dans les odeurs du mélange héteroclytes des lunch-polystyrène et de café froid, de sueur, de pieds et de pets; équipés du matériel dont vraiment personne d'autre ne veut plus (eh oui, les grosses machines sont des Pentium III datant de l'ère glaciaire), souquant comme des bêtes à longueur de journée (oui, enfin, comme partout hein: certains souquent plus que d'autres ;-)



Dernière addition à l'équipe, elle a le courage ou la chance d'être seule représentante de la gent féminine dans une équipe jusque là totalement masculine. Elle mérite un post à elle seule, ça viendra dans quelques jours...

A l'occasion de mon départ, j'ai invité une troisième fois toute la bande à picoler chez moi... La photo floue donne un rendu réaliste de la vision de chacun en fin de soirée, et je vous invite à jeter un œil attentif aux diverses victuailles sur la table: c'est plein de bonnes choses de chez nous!

Et j'ai évidemment gardé le meilleur pour la fin


Du côté de la bande son, j'ai pas trouvé A Strange Day, mais ceci vaut l'écoute:

06 juin 2007

Wed. 6 Jun. - Killing moon [Echo & The Bunnymen]

Après avoir passé hier une bonne demi-heure (littéralement!) à me battre avec cette ruine que Capco me prête gracieusement en guise de PC portable (... j'allais le réactiver pour jeter un œil aux specs du processeur, mais l'idée d'attendre 10 minutes qu'il se décide de se réveiller de son hibernation et afficher une fenêtre a tué l'idée dans l'œuf) pour le décider à:

1) s'activer,
2) se connecter sur le réseau interne de Capco
3) ouvrir un browser
4) afficher une page
5) imprimer ladite page

j'ai décidé que j'en avais marre de courir derrière les incapables de leur service technique et j'ai été m'acheter un PC portable, un vrai, à l'Apple Store de la 5ème Avenue.
Ça frime, non? :-P
Et donc me voilà équipé d'un petit portable compact tout blanc, léger, sympa, qui survit plus de 20 minutes sans prise de courant,... rien que du bonheur! Ah oui, simple, intuitif, qui se plante pas, enfin, vous avez sûrement aussi vu les pubs, non?

:-) En plus, maintenant je peux le sortir sans honte au Starbucks ou à l'aéroport
:-) Re-et en plus, je peux de nouveau mettre tous ces jolis accents sur mes lettres sans devoir le faire à l'aveuglette au moyen d'acrobaties pénibles!

Mon. 4 Jun. - What else is there [Röyksopp]

Finalement, avec une vingtaine de jours de retard sur moi (voir mon témoignage d'époque), le client nº2 s'est donc bien rendu compte que ça valait pas tant le coup que ça de payer des fortunes pour bénéficier de ma présence dans ses locaux et du coup, réduction des coups, bla bla, hop, exit New-York! Le 18 juin, je rentre chez moi (à Toronto, donc, mais c'est juste pour rebondir vers de nouvelles aventures: Paris, Bangalore. Visiter 3 continents différents en une semaine ça ne m'était pas encore arrivé tiens).

:-) En général, le boulot des consultants est d'identifier comment une entreprise peut se délester de son personnel pour réduire ses coûts, cette fois, c'est un employé qui s'est débarrassé d'un consultant pour réduire ses coûts. Allez, il y a une justice!


:-( Malheureusement, je me vois donc forcer de fermer prématurément mon offre d'hébregement de luxe gratuit à New-York. Je suppose que je ne ferai pas trop de déçus... Enfin, c'est temporaire, je referai probablement le coup en Inde d'ici peu.

03 juin 2007

Sat. 2 Jun. - La valse a mille temps [Jacquou]

Il fait chaud ici. De cette chaleur désagréable, gorgée d'humidité et bien lourde qui donne juste envie de rester chez soi. Du coup, tout le monde marche à l'air-co. Quand on marche dans les rues, on subit une très désagréable alternance de micro-climats: l'air chaud et lourd par défaut, la brise polaire qui s'échappe de chaque boutique par les portes grand ouvertes (plus la boutique est chic, plus ils font d'efforts pour rafraîchir toute la rue), la fournaise crachée par chaque bouche de ventilation au sol, qui éjecte la chaleur extraite du métro, chaque voiture et chaque autobus qui se transforment eux aussi en feux ouverts...

C'est vraiment affligeant de voir comment ils se donnent tous du mal pour refroidir leur petit lopin en réchauffant tous les voisins. J'ai entendu qu'en été, la demande d'énergie pour l'air-co des immeubles et des transports est tellement élevée qu'elle crée des coupures sur le réseau électrique.
Ils ont pas encore bien capté l'histoire du réchauffement du climat, et pourtant croyez-moi, ce sera nettement plus pénible ici que chez nous! Allez Al, encore un petit effort!

02 juin 2007

Fri. 1 Jun. - Boys Don't Cry [The Cure]

Et donc je fais quoi exactement de mes journées? Après 2 mois sur ce projet, je suis finalement plus ou moins en mesure d'en attester, je me suis trouvé une occupation.

Client n. 2 (je me souviens plus si c'était le n. 1 ou le n. 2, disons simplement "Client") est une grosse organisation pleine de gens, qui ont chacun une petite responsabilité et on suppose que la somme de toutes ces responsabilités fait avancer le machin. Ca a l'air simple et malin comme organisation, excepté que dans la réalité, les gars prennent un poste, l'occupent un temps, se barrent, se font jeter, sont promus, sont envoyés à l'autre bout du monde, etc. à peu près sans arrêt. En plus, des petits comiques (en general ceux qui viennent d'être promus) trouvent qu'une bonne manière de fêter leur nouveau rôle est de chambouler toute l'organisation. Le résultat de ces deux forces est que chacun se souvient vaguement du gars qui était responsable de ce machin-là il y a quelques mois/semaines/jours, mais ce gars vient juste d'être muté/promu/s'est barré/... et donc personne n'a de vue d'ensemble de l'organisation. Il existe bien des organigrammes, mais en règle générale ils sont vieux de quelques semaines et donc complètement dépassés.

Jusque là, rien que l'ordinaire bien sûr. Mais en plus, il s'agit d'une banque. Je commence maintenant à comprendre ce qu'est une banque, au-delà des images mielleuses matraquées par leurs agences de publicité. Il s'agit d'un paquet de 20.000 personnes qui font ce que 30 personnes pourraient faire avec un système informatique bien foutu. Rien de bien malin, il s'agit juste de faire des calculs comptables un peu complexes et basés sur des règles débiles. Pourquoi tant de monde? Eh bien, parce les systèmes informatiques ne sont pas bien foutus, pardieu! Donc il faut des régiments d'employés laborieux pour corriger et faire manuellement tout ce que ces systèmes font de travers, plus des cohortes d'informaticiens de tous poils pour tenter d'arranger lesdits systèmes, ajouter un petit module par-ci, une petite extension par-là, une petite emplâtre ici et mettre un cadavre dans le placard la-bas.

Quand on rapproche les deux paragraphes précédents, on comprend vite que personne ne comprend comment ça marche. Chaque manager n'a qu'une idée en tête: ne surtout pas faire un projet de travers qui risquerait de faire exploser tout le bazar. Pas faire le malin, pas tomber dans le ravin! Le placard acceptera bien un cadavre de plus, on peut encore mettre un bon tas de crasses sous le tapis, non? C'est comme le jeu de la bombe, de temps en temps ça saute, la banque fait la une des journaux, on fait sauter le malchanceux qui etait "responsable" du problème, on amène quelques pompiers pour régler l'incident a coup de sparadraps et de bouts de ficelle puis quand ça s'est calmé, on se dépêche d'oublier l'incident et de laisser traîner les réparations de fortune en l'état, remettant ainsi le compteur à zéro pour la bombe suivante...

27 mai 2007

Sun. 27 May - Insane in the brain [Cypress Hill]

Pour un fois, j'ai passé un samedi à New-York, au lieu de filer le vendredi soir. J'en ai profité pour faire un petit tour dans le parc. Ce parc est un endroit assez unique, où l'on a l'occasion de voir des arbres multi-centenaires et des formations géologiques anciennes, le tout importé des 4 coins de l'Amérique en 1850. Eh oui, comme un peu tout ici, même le parc est artificiel et pensé et construit de toutes pièces (en 1850, quand ils ont trouvé que ce serait sympa d'avoir un parc, ils ont rasé les bidonvilles du coin et expulsé les pauvres pour faire place au gazon. 150 ans plus tard, on ne peut pas leur donner tort, cependant). Malgré (ou grâce à?) ça, c'est un endroit tout-à-fait charmant et idyllique.
plus d'infos sur Wikipedia


On y rencontre des tas d'espèces végétales et animales, ainsi que quelques bronzes (non non, des vrais bronzes, pas de ceux -canins - qui traînent dans les parcs Bruxellois!), dont étonnamment les mêmes idoles que celles de Castro (Simon Bolivar et José Marti, libérateurs de l'Amérique Latine et de Cuba).


Juste au sud du parc, sur la 5ème avenue (l'avenue du shopping haut de gamme, dans ce coin-là), un visite au temple s'imposait... Un cube épuré tout en verre est le portique d'entrée du plus grand Apple Store que j'ai vu, ouvert 24h/24...



Un peu plus loin sur la même avenue, entre les Escada, Gucci, Yves St Laurent, j'ai été assez amusé de voir une grosse boutique BVLGARI, et de sentir les forts relents de leurs nouvelles créations: la nouvelle saison sera très friture, avec des senteurs de donuts, de beignets, de plantin frit, de hot-dogs, de calamars grillés,... Le parfumier semble attaquer vigoureusement une nouvelle clientèle!

23 mai 2007

Wed. 23 May - You love me to death [Hooverphonic]

Comme pas mal de grandes villes americaines, Manhattan est quadrillée de rues (est-ouest) et avenues (nord-sud). Je vis à l'intersection de la 8ème avenue et de la 57ème rue. Je travaille à l'intersection de la 6ème avenue et de la 49ème rue. Comme je n'aime pas la routine, je ne veux jamais prendre le même itinéraire une seconde fois. En comptant que je fais le trajet deux fois par jour (matin et soir) chaque jour ouvrable, dans combien de jours je dois donner ma dem'?
Pour les plus malins, je vais pimenter un peu le machin: en plus des rues et des avenues, il y a Broadway, qui part en diagonale de Times Square (5ème et 42ème) vers Colombus Circle (derrière chez moi, 8ème et 60ème). Quand mon avion du vendredi soir part de Newark, je vais directement du bureau à Penn Station sans passer par la case départ, et le soir il m'arrive de rentrer par la 9ème avenue qui est sympa parce que pleine de restos dans ce coin-là.

22 avril 2007

Fri. 20 Apr. - Happy House [Siouxsie]

Apres avoir couru pour attraper toutes les correspondances qui m'ont conduit de White Plains à l'aéroport de Newark, puis toute l'agitation de l'enregistrement et de contrôles de sécurité, j'ai maintenant tout le temps de raconter ma vie, d'autant plus que le vol est bien entendu retardé.

Un petit mot pratique sur les transports dans New-York. Imprimez le texte pour référence, je n'ai trouvé cette info nulle part: quel aéroport choisir et comment l'atteindre en temps voulu? Il y a une multitude de moyens de transports différents, et chacun annonce ses destinations et horaires avec pas mal de précision, mais personne ne fournit une info du genre: pour aller d'ici à là au plus rapide (ou au moins cher), quelle est la bonne combinaison?

Il y a 3 aéroports autour de Manhattan: LaGuardia et JFK dans Brooklyn et Newark dans le New Jersey. Comme Manhattan est une île, il faut jouer avec des ponts ou des tunnels, qui sont tous deux d'excellents prétextes à former des embouteillages aux heures de pointe. Auquel cas le taxi devient une espèce de lotterie: soit le chauffeur prend le temps de son client très au sérieux et on risque sa vie, soit on est en retard. Si on veut une solution un peu plus prévisible, il y a les trains et métros. C'est là qu'on se rend compte combien c'est cool à Bruxelles que toutes les gares de trains soient interconnectées. Ici, non. Donc pour aller de l'arrêt d'un train à la gare d'où part l'autre, il faut passer 20 minutes à courir dans les couloirs, bousculer des tas de gens grincheux, prendre 2 métros, trouver les guichets de l'autre côté, puis la bonne voie, se faire bousculer par quelques gens pressés et bousculer quelques petites vieilles qui traînent et retardent tout le monde...

Donc, les aéroports et comment les atteindre:
LaGuardia, taxi 35$ et 45 minutes en temps normal. Il y a aussi un bus qui prend des plombes
JFK, taxi 50$ et 1h en temps normal. Tout au bout de 2 lignes de métro, j'ai pas encore essayé combien de temps ça peut mettre, mais au pif une bonne heure aussi.
Newark, taxi 55$ et 1h en temps normal. Il y a un RER qui s'appelle le PATH et qui arrive à la station Newark Penn Station en 40 minutes (avec changement à la station Journal Square). De là, prendre le taxi pour 10 minutes de plus. Alternative: Un train (NJT) qui arrive à l'aéroport en 25 minutes depuis Penn station, puis prendre l'AirTrain, la navette de l'aéroport, genre 10 minutes de plus.

Une idée de ce que représente mon trajet boulot-dodo aujourd'hui:
5:00 Départ précipité (voir à ce sujet un autre post en gestation) du bureau à White Plains
5:22 Train Metro-North vers Grand Central Terminus à Manhattan, 42ème rue
6:05 Depuis Grand Central, prendre la ligne de métro n°7, puis la 1/2/3 pour arriver à Penn Station, 34ème rue
6:24 Dans Penn Station, trouver les guichets et la voie du train NJT vers Newark
6:50 Arrivée à la gare de Newark, prendre la correspondance AirTrain
7:05 Arrivée au Terminal C de l'aéroport, enregistrement et sécurité
7:20 Apprendre que le vol de 8:10 est retardé d'une heure et que ça servait à rien de se dépêcher
9:00 Embarquement dans l'avion du vol de 8:10
9:50 Envol de l'avion qui, entre temps, s'est perdu et a fait 3 fois le tour de l'aéroport, pour le plus grand plaisir des passagers
11:00 Arrivée à Toronto, c'est pas trop tôt!
11:20 Je suis chez moi... L'arrivée au Canada est nettement plus sympa que le départ à New York!

15 avril 2007

Fri. 13 Apr. - ... [Balais, tonneaux, seaux, ...]

Je dois bien avouer que le fait de rencontrer Isabelle et Cécile sur la 9ème Avenue avait un caractère assez surnaturel! Elles, en visite depuis la Louisiane et moi depuis Toronto. Enfin, on a donc passé quelques soirées ensemble, et ce vendredi on a décidé d'aller voir STOMP, les extravagants percussionnistes recycleurs, qui se produisent au même endroit chaque semaine depuis des années (pour ma part, ça ne fait jamais que la troisième fois que je les vois, chaque fois avec le même émerveillement).



Sur le retour, on a constaté que New-York la nuit se peuple d'une faune absolument spectaculaire, dont voici un exemplaire assez intrigant:

09 avril 2007

Mon. 9 Apr. - 156 [Mew]


Alors là, si je m'attendais à ça!!! J'ai pu emménager dans mon nouveau chez-moi New-Yorkais un jour avant la date prévue, c'est-à-dire aujourd'hui, et je dois bien avouer que j'ai écarquillé des yeux comme des pamplemousses quand j'ai ouvert la porte: Spacieux, stylé, nickel, tout ça à 100m de Central Park (et du Pain Quotidien aussi, miam miam!)!... Dès que je peux, je poste une image. Ca s'annonce tout-à-coup nettement mieux, cette mission, quand on a un chez-soi sympa!

Ah oui, au passage, il y a un canapé convertible! Je prends les réservations dès demain... il y a des vols à partir de 500 Euros, si pas moins encore. Offre limitée dans le temps: le projet se finit fin juillet.