28 février 2007

Wed. 28 Feb. - Godless [Dandy Warhols]

Bon, allez, un peu de bonnes nouvelles du front du piratage lié au droit d'auteur -- j'entends évidemment par là le scandaleux racket organisé par les firmes de distribution des œuvres et qui, sous prétexte de rémunérer les auteurs à la hauteur de bien 1 ou 2 Euros par album, en demandent dix fois autant au consommateur. Ils sont finalement en train de comprendre que l'avance technologique changera le monde, avec ou sans eux, et qu'il n'y a plus besoin de prendre un métro, d'aller fouiller dans un magasin (et possiblement commander le machin qui n'est pas en stock, et revenir dans deux semaines si vous voulez bien) pour voir/entendre de la musique/un film qu'on peut downloader du net en 40 secondes / 3 heures.

Et donc, après iTunes, Napster et compagnie pour la musique, voilà que les films aussi se mettent à bénéficier d'un système de diffusion légalement acceptée, et basé sur un des moteurs de la distribution légalement non-acceptée, BitTorrent (source: Le Soir).

Apparemment, les prix sont plus ou moins convenables (de 0 à 4 $), c'est évidemment pas encore disponible en Europe (il faut toujours qu'ils voient un peu ce que ça donne d'abord aux U.S.), les films dans le domaine public sont accessibles gratuitement (c'est pas trop tôt), mais par contre j'ai pas encore bien compris l'implication du bouton «rent» (louer): Ca veut dire que le ficher s'auto-détruit après une vision? après un certain temps? Ils peuvent pas nous foutre la paix, non?


-- edit:
Oui, enfin, après avoir un peu joué avec leur site, en effet le fichier a l'air de s'autodétruire après la premièr vision, du coup il est dans un format débile qui ne marche que sur Windows, ce n'est finalement qu'un tout petit pas dans la bonne direction. Bah, ça aura toujours l'avantage de familiariser les gens avec le système, question d'en attirer plus du côté de la distribution libre...


(profitez-en l'esprit tranquille, c'est de la distribution non-réprouvée par certains)

Fri. 23 Feb. - I See You Baby [FatBoy Slim & Groove Armada]

Comme vous ne le savez probablement pas, Capco a récemment été rachetée par STG (je crois, suis pas sûr du nom). Un des résultats, c'est que j'ai finalement pu revendre ces actions que j'avais achetées à l'époque, enfin en terme d'investissment, j'aurais été mieux inspiré en achetant autant de casiers de bière: j'aurais retiré plus avec la consigne des vidanges que ce que j'ai finalement tiré de cet investissement exécrable!
Un autre résultat, c'est une espèce de réorganisation interne qui n'a probablement aucun intérêt (tiens non, pour une fois "réorganisation" ne signifie pas "la porte!", on n'est pas en Europe ici), mais au passage je me trouve faire partie d'une nouvelle entité de la société et on nous a envoyés au vert question de définir ce que ça voulait bien dire. Le "au vert" en question est une petite station de ski au Nord de Toronto appelée Horseshoe, et on était invités à amener skis et équipement.

«—Cool», me dis-je! «Commence sous de bonnes auspices, cette nouvelle ère!», et de me frotter les mains fiévreusement à l'idée de refaire le monde autour d'un vin chaud après une bonne journée de ski. C'est donc plein de motivation et la tête dans la poudreuse que j'arrive à Horseshoe vendredi vers 3h.


Première surprise, sur la dizaine de gars qui sont invités, je ne vois qu'une paire de skis, la mienne.

Deuxième surprise, on a rendez-vous dans une salle de conférence au sous-sol. Drôle d'endroit pour distribuer des skipass et louer du matériel, non?

Troisième surprise, une fois dans ladite salle de conférence:
«—M'enfin???»
En guise d'agence de location de ski improvisée dans la salle de conférence, je vois: une table de réunion, mes collègues assis autour de la salle avec qui des calepins, qui des portables, un projecteur au milieu de la table, qui projette sur un écran un pamphlet introductif de l'événement avec une vague image de neige.
Las! point de ski, d'odeur de fart (à ne pas confondre d'ailleurs: en anglais, ce mot a une toute autre signification! -- cf. la fartmachine pour ceux qui s'en souviennent :-), de doux son du cliquetis des fermetures des bottines...
Un coup d'œil à l'ordre du jour me confirme bien que j'ai dû me tromper de salle: présentataion de la nouvelle entité, présentation du projet TECP, présentation du projet EBO (tiens, c'est moi qui la donne, celle-là), révision du système des bonus,... Moi j'étais venu pour Pourdeuse, descente du kilomètre lancé, champ de bosses et sauts acrobatiques!

Après avoir passé toute l'après-midi, pris le déjeûner et le lunch du samedi en face du même écran, j'ai eu le privilège de pouvoir projeter(*) un extrait des «Bronzés font du ski» pour annoncer (pas trop tôt!!!) la fin des séances de torture et le début des festivités!

Et donc dernière surprise du week-end: le temps de me changer, et je me rends compte qu'ils se sont quasi tous enfuis! Pffuuuiiit! Disparus les collègues! Il en restait plus que deux (mes co-navetteurs, ils avaient pas trop le choix)!
J'ai donc eu droit à toute une heure de ski! Enfin, il n'en fallait pas beaucoup plus pour parcourir le domaine de long en large, fort de 6 remonte-pentes et bien 15 pistes...

Outre ce flagrant manquement dans les priorités, qu'est-ce que je retire du week-end (des séances de torture, je veux dire)? On a constaté que pour faire vivre l'entité, il fallait prendre en charge diverses tâches, telles l'organisation de la formation, de la communication, la gestion des ressources adultes, les programmes des jeunes,... euh, je m'égare, là! Mais oui, en gros, c'est exactement la même chose que ce que fait l'équipe pédagogique d'une organisation scoute! Sauf que, au passage, les gars de l'équipe pédagogique sont nettement plus compétents dans ce genre de machins. (Message caché: si vous voulez vous refaire une 'tite place sur le marché du travail, il y a probablement un truc à exploiter là, hein?)


--
(*) Sauf que, sur le projecteur, l'image du DVD player est restée obstinément toute noire; on a finalement dû regarder l'écran du portable. Encore une technologie Microsoft: Ça marche? Oui, mais non.

21 février 2007

Wed. 14 Feb. - 'Til you Faint [Ghinzu]

En revenant de faire des courses quelconques, le sac en plastique a refusé de rentrer dans mon tiroir à sacs en plastique: il était plein! (le tiroir, pas le sac -- et pas moi non plus, bande d'andouilles!)

J'ai donc fait l'effarante constatation qu'en quelques mois, j'ai réussi à accumuler une telle montagne de sacs en plastique, alors que j'en refuse déjà un bon paquet (les caissiers ont l'habitude d'en mettre deux dès qu'il y a un machin un peu lourd, et d'emballer systématiquement tout, même ce qui rentre dans mes poches ou mon sac à dos), et que j'en consomme déjà assez peu au départ, vu que je mange souvent dehors et je n'achète presque rien puisque je ne cuisine pas!

J'ai donc pris la résolution d'intensifier ma war on plastic et de trimballer mes propres sacs, que je tends à la caissière quand elle scanne mes emplettes. Alors elle tire une drôle de tête et je dois lui expliquer que je combats l'invasion plastique; j'espère qu'à côté de celles/ceux qui me prennent pour un zozo, j'arriverai bien à en convaincre l'un ou l'autre du bien fondé de mon combat.
Attaquons l'ennemi à la source: à la caisse!


PS: Au passage, la saucisse turque (Kolbassa) est la première victime de la chinoisiation (du chinoisement?) de mon night-shop: Plus de Kolbassa, remplacé par du jambon portuguais!

C'est pas vrai, ils l'ont!

20 février 2007

Sun. 18 Feb. - A Jeun [Brel]

Skkkiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!

Là pendant la semaine, il est tombé une bonne chape sur Toronto... Le lac forme maintenant une belle étendue immaculée. Puis la température a même décidé d'atteindre des niveaux sub-polaires. Et donc maintenant, chaque matin en quittant mon petit appartement, quand je passe la porte, j'ai instinctivement envie de me diriger vers les casiers à skis et d'aller chatouiller de la piste noire... Je vous dis pas, évidemment, l'ampleur de la déception quand j'arrive au bureau, qui est complètement surpeuplé ces derniers temps, et où ce qui m'attend n'a assez bien rien en commun avec les plaisirs de la glisse (sauf les deadlines, qui sur ce projet-ci ont l'air de pas mal apprécier la glisse!)


Ce qui est bien dans le coin, c'est qu'il faut pas attendre d'avoir une semaine de congés pour allez à Avoriaz: on peut décider le samedi soir d'aller le lendemain à Blue Mountain passer la journée à skier! Bon, faut avouer aussi que les domaines ne jouent pas dans la même cour de récré que ceux des Alpes, avec une poignée de télésièges, une vingtaine de pistes et 60m de dénivelé, c'est évidemment pas la même chose! (voir le plan des pistes ici). Et puis, il y a encore une dizaine d'autres petite buttes avec quelques télésièges un peu partout en Ontario, à une ou deux heures de route d'ici.



Eh bien voilà qui est clair et intuitif tiens!



(c'est pas la bonne, mais l'autre ils l'ont pas)

17 février 2007

Sat. 17 Feb. - Who is it? [Vitalic, et un peu Björk aussi]

Dans l'idée d'améliorer le confort de lecture du blog, je viens d'adopter (sur une suggestion d'Olivier) ces petits machins fournis par RadioBlog, qui permettent maintenant d'entendre le morceau de musique auquel le titre fait référence...

Par exemple:
Enjoy!

14 février 2007

Wed. 14 Feb. - Electric Chair [ANET]

Eh bien voilà, ça fait un an maintenant! Il est donc de bon ton (quoi que finalement très conformiste) de faire un chtit bilan de l'expérience...
Je retrouve Toronto exactement dans l'état dans lequel je l'avais trouvée en arrivant: froide et blanche.


A l'inverse de l'an dernier toutefois, je ne me perds plus dans le PATH, j'arrive à trouver un magasin du premier coup dans Eaton Center (il y a un Apple Center dans Eaton, plus besoin de courir au bout de la ville), je sais où me procurer un bon steak, du dentifrice, un bon film, des bandes dessinées, une boîte de Spam ou des chips, je ne m'étonne plus de trouver l'eau minérale dans le même rayon que les crèmes vaginales, j'ai une raison de me battre pour réserver une table dans un resto ce soir (hint: regardez la date), je me suis fait à l'idée de manger mon dîner dans un ravier en polystyrène et boire mon café dans un gobelet en carton,...

J'ai mis à profit mes 52 semaines pour mener rondement un beau petit projet de développement, emballé, expédié et reconnu: du beau travail!
J'ai profité de mes 52 week-ends pour (surtout pas faire la même chose!) quadriller la ville et ses parcs à vélo, visiter toutes les villes atteignables en voiture, me prélasser et mater des fesses sur toutes les plages de l'Ontario, me balader dans toutes sortes de coins perdus, fréquenter quelques hauts-lieux de la vie nocturne (oui enfin là, je n'ai sûrement visité que le sommet de l'iceberg), aller skier un peu mais de loin pas assez!

J'ai joui d'une vie sociale assez riche, faite d'amitiés solides et indefectibles, d'amitiés à distance, de mails, de blogs (plus d'un message tous les trois jours, je suis prolixe!) et de webcams, j'ai savouré la présence de quelques visiteurs, j'ai profité de mes visites au grand-méchant pays d'à-côté, j'ai rencontré des tas de gens sympas ou moins, d'ici et d'ailleurs, des grands et des petits, des gentils et des méchants, j'ai pas mal fréquenté et courtisé (mais, tel Jean-Claude - chuis sur un coup, là! - Dus*, je n'ai pas brillé dans l'aspect "conclusion"), j'ai construit de nouvelles amitiés solides (ces gens qui se mettent même à m'appeler de leur propre initiative, ça me fait tout drôle!) ou moins (tel Ann, qui sur les 87 fois où je l'ai invitée à luncher, a tout de même accepté 3 fois).

J'ai évidemment eu froid (très froid), je me suis énervé sur Theresa et mes développeurs (j'en ai même viré un, tiens!), j'ai eu des soirées de déprime, je me suis souvent demandé, au mileu d'un repas ou d'une soirée, ce que je foutais là, j'ai eu quelques déceptions, la tristesse de voir des amis me quitter, la nostalgie du pays, j'ai bouffé des tas de cochoncetés, pas assez dormi, mais pas un instant je n'ai regretté d'être venu ici.

La suite?
Ma prochaine escale en Belgique: le 27 avril, pour une semaine (complète). Il n'y a plus de vols directs, donc je dois faire escale quelque part: j'exclus d'office les New York, Chicago et Washington, associés à des tas d'emmerdes inutiles. Ca laisse donc Londres, Francfort, Paris et ... Zürich, tiens?... Je passerais bien faire un petit coucou aux vaches Milka, non?

Et puis, je devrais aller visiter Cuba vite tant que Fidel y est pour tenir les hordes de touristes américains à l'écart (Cuba c'est le paradis des Canadiens... imaginez c'est un peu comme si la Corse était fermée au tourisme de toute l'Europe sauf les Belges), aller skier dans les Rocheuses et visiter la Baie d'Hudson tant que je suis dans le coin.


C'est exactement la même vue que la photo du dessus, mais quelques heures plus tard.

--
(*) Des "Bronzés font du ski", allez revoir vos classiques!

07 février 2007

Wed. 7 Feb. - Daddy Cool [ah non tiens, pas Placebo?]

Même aller acheter du lait au Paki du coin devient toute une expédition (ça fait tout de suite 20 m à découvert, mais on m'a raconté que par -60°, le simple fait de respirer vous cristallise instantanément les alvéoles pulmonaires, donc je suis prudent...)!

A propos du «Paki du coin» (qui s'appelle le «dépanneur» à Montréal, et le «nightshop» en Français, à ne pas confondre avec «Convenience Store» en Anglais), le mien était tenu par une bande de Turcs qui ont gagné ma sympathie et mon respect en m'approvisionnant en eau de Spa. Eh bien, je sais pas trop ce qui leur est arrivé, mais depuis peu c'est une bande de Chinois qui tient la boutique. Je trouve ça très comique de voir les Chinois vendre du Loukoum, du Houmous, des saucisses Kolbassa, des Baklava et des Samosas... Mais je me demande combien de temps ça va leur prendre pour te nous transformer tout ça en nems, loempias et jus de lychees.

Wed. 7 Feb. - !@*$%# [Fischerspooner]

Waugh! Nondidju de saleté de pays! L'hiver c'est pas de la blague ici! Ce truc infernal qui me gèle les couilles me suit partout! Ce week-end, il nous est tombé dessus quand on est sorti de chez moi (voyez le genre: le bout du nez tout rouge; on a l'impression que les oreilles, toutes gelées, ont dû se détacher et tomber quelque part; quand le vent souffle un coup on n'arrive même plus à respirer...), du coup on a voulu faire les malins et le semer en prenant le métro, mais voilà qu'il nous attendait à la sortie à Bathurst station, le filou!




Là je trouve qu'ils y ont été assez fort: ils ont carrément gelé le lac! Oui, ça y est, boum, plus besoin de la malle pour aller sur l'île, il suffit de prendre ses patins!

Un truc qui m'a beaucoup étonné, c'est que j'ai vu ressortir de l'eau le canard qui y a plongé. Je n'imagine pas une seconde ressortir de l'eau si daventure j'avais la mauvaise idée d'y faire un plongeon! J'assimile assez peu l'histoire que me racontaient hier soir ces Russes sur les gros pleins morts (le terme est une réminiscence du temps du chigé2 :-) qui nagent dans la Volga pour dessaoûler, après avoir scié leur trou dans la glace.

03 février 2007

Sat. 3 Feb. - Fly on the windscreen [Depeche Mode]

Sale temps pour les mouches, là aujourd'hui on peut dire que ça commencer à canner sec. Fini les hivers doux et les questions sur le global warning. Par -16°, on ne réfléchite plus, on grouille se réfugier au chaud. Ou plutôt, on reste au chaud. Les possibilités de sorties sont sérieusement réduites, qui plus est, les gens qui sont déjà pas très sorteurs par défaut, ont une excuse en béton maintenant. Et même moi je me dégonfle quand je vois le froid par la fenêtre (oui, ça se voit qu'il fait froid dehors, brrrr..... j'en frissonne rien que d'en parler).

Enfin, dans toute cette adversité, Mike et Avideh (qui quittent le pays dans une semaine) ont décidé d'aller faire leurs adieux au charmant petit village de Niagara-on-the-Lake et j'en profite donc pour renouer avec le voyage (le petit voyage), puisque j'ai pas bougé d'ici de tout le mois de janvier. A part ça, je me retrouve dans la position assez étonnante où j'ai des tas d'invitations et de propositions qui me tombent dessus sans que j'aie à courrir derrière, ça me change!
Enfin, l'étape suivante, c'est que j'apprenne à faire preuve de discernement, pas me laisser embarquer dans des plans consistant à fournir une audience au crétin qui fait étal de sa réussite sociale à grands renforts de grosses bagnoles, machins électroniques inutiles et dernier cri, et autres histoires où il n'oublie pas d'exhiber l'étiquette du prix... J'adore!... Ca me rappelait pas mal Patrick Bateman et ses copains dans American Psycho. Un peu plus de détails bientôt, là je sors.

Sat. 3 Feb. - All over the World [Pixies]

(<- Les chutes du Niagara, détail)
La suite, donc...

Le temps n'est pas franchement à mettre le nez dehors, mais par contre, que c'est beau quand on observe tout ce froid depuis l'intérieur confortable d'un resto chaleureux et campagnard, avec des bûches qui crépitent au coin du feu (oui enfin, en matière de feu, ces Canadiens sont surtout très forts pour faire le coup du feu en plastique -- quoi que ce coup-ci on a eu droit à des vraies flammes, qui sortaient d'un vrai bec à gaz! -- J'imagine que c'est pour mieux s'accorder avec les fleurs en plastique, les briques en plastique de la façade, le marbre en plastique, le bois en plastique,...).
Ce resto fait partie du Peller Estates, qui est une cave à vins. Pour promouvoir leurs vins, ces gens ont eu la bonne idée de convertir une aile de leur fermette (c'est quoi, le nom des bâtiments des vignerons?) en un resto ma foi très recommandable où la carte sert de prétexte à un voyage gustatif fait de Merlots, de Cabernet Sauvignons, de Muscats ou de Gewürztraminers produits dans un rayon de 5km d'ici. Et si on a aimé, ça tombe bien, on peut justement passer à la boutique pour en ramener quelques souvenirs à la maison (pour ma part, j'ai beaucoup aimé la soupe à l'oignon, mais je n'en ai pas trouvé dans la boutique... dommage!)


Mike qui tente d'expliquer à Aderyn, sa fille, la différence entre le Merlot et le Pinot.

(ils ont pas All Over The World, mais Cecilia Ann fait bien l'affaire)