Soirée très multiculturelle, à commencer par une petite leçon de Cha-cha-cha, puis quelques valses et quick-step, question de dérouiller tout ça, quelques tangos et salsa dans le mix, et ça donne la première soirée, celle du cours de danse. Quatre heures plus tard, plus la demie-heure réglementaire de papotte dans la voiture avec Corinne qui me ramène jusqu'au métro, je prends mon courage à deux mains et j'affronte la foule gothique du Funhaus pour une soirée rétro années-80.
Alors là, mes amis (en l'occurence, je ne sais pas si d'autres que Igor ou Patrick apprécieront la suite à sa juste valeur, excepté Olivier, mais il sait déjà), il s'agit d'une play-list comme j'en ai jamais vue, je ferais pas mieux moi-même: D'abord un choix subtil dans les classiques (Depeche Mode: Everythiing Counts, Madonna: Into the Groove, Eurythmics: Love Is A Stranger, New Order: True Faith, Blondie: Call Me), puis quelques morceaux de derrière les fagots (Siouxsie & the Banshees: Peek-A-Boo, Joy Division, Pulp, The Cure, Smiths, Clash: Train in Vain) et enfin quelques véritables perles inattendues (Bauhaus: Lagartija Nick, Pixies: Bone Machine, The the: "Perfect", et l'excellentissime Vapour Trail de Ride!). Manquait plus qu'un p'tit Lush, tiens, pour couronner la soirée...
Enfin, tout concentré que j'étais sur ma délectation de la bande sonore, je n'en ai pas pour autant négligé de trouver une charmante compagne pour aller faire un tour dans la "Nuit Blanche", une exposition d'art contemporain nocturne dans le centre de la ville (J'ai bien essayé d'appeler Magda vers 3h du matin, mais j'ai appris le lendemain par un autre gars qu'elle avait finalement opté pour rester au pieu contre toute attente. J'espère que je l'ai réveillée, tiens! Le gars en question l'a appellée vers 4h du mat, elle a dû passer une bonne nuit ;-)
La «Nuit Blanche», concept qui apparemment est importé d'Europe (Paris, Bruxelles, Milan...), c'est une nuit où de nombreux artistes exposent, ouvrent leur porte, installent, performent,... gratuitement pour tous les amateurs qui ont eu le courage de défier la fatigue (et la pluie). Le concept a l'air parfaitement charmant, mais à 5h du mat, quand le programme nous invite à la cinémathèque pour voir des chefs d'œuvre du cinéma allemand d'avant-garde des années 1920, je me dis que tant qu'à m'effondrer de sommeil dans les 25 secondes, autant le faire dans mon lit...
Quant au reste, ben il y avait à boire et à manger, mais on a souvent échangé des regards perplexes, Machine (je crois que quand Rome nous a présentés, elle a dit un nom, mais je devais faire plus attention à ce que chantait Ian Curtis probablement... du coup je connais pas son prénom. Comme par ailleurs on n'a rien mis en œuvre pour se revoir, elle restera donc parmi ces amitiés qui se sont évanouies aussi vite qu'elles s'est créée... comme c'est si souvent le cas ici) et moi. Enfin, l'ambiance générale, les paumés du petit matin, les endormis qui se trimballent, tout ça avait un air éminemment sympathique, et je regrette finalement de pas en avoir un peu plus profité (mais je ne regrette en rien mon passage au Funhaus en revanche)
05 octobre 2006
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3 commentaires:
Salut Thierry, merci pour l'info de la "nuit blanche".... malheureusement pour moi, je n'ai pas pu aller..... quelle belle photo de downtown!
Hey, bonjour! La (très belle) photo de down-town, prise lors de cette nuit blanche, n'est pas de moi, mais comme le lien du 'copyright' te le montrera, du photoblog d'un talentueux photographe de Toronto.
Ben voilà qu'Igor te lis ce 11 octobre à 21.14 (heure de la capitale de l'Eur...)!
En effet, la musique avait l'air exceptionnelle!
J'espère que tu lis les commentaires sur ta prose (reçois-tu des alertes par nouveau commentaires). Allez, je te copie cela dans un email... au moins je suis sûr que tu liras ceci! A+ Igor
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