Au centre: La Consultant Company ("Coco")
Coco a commencé comme une boîte de consultance, où on vend du service. Puis s'est transformée en boîte de service de transformation, qui aide ses clients à se réorganiser. Puis l'an dernier, Coco s'est fait racheter par une compagnie Indienne d'élevage d'informaticiens (ils ont un cheptel de 3000 têtes) et s'est donc transformée en boucherie au détail: on écoule de la viande d'informaticien indien à qui veut bien en acheter. Pour l'instant, on les compte encore en "têtes", mais pour faciliter on va bientôt passer au "kilo":
- «Bonjour, j'aimerais 350 kgs de programmeur Java et 280 kgs de programmeur C++ pour ce mois-ci, je vous prie»
- «Voilààà... 362 kgs ça vous va? Et avec ça, je vous mets quoi? Un p'tit chef de projet, quelques sessions de formation? On a une super-promotion sur les spécialistes en prêts immobiliers à risque ce mois-ci: vous en recevez 3 pour le prix d'1!»
- «Allez, soyons fous, je prends la super-promotion alors. Emballez-les bien, c'est pour surgeler»
- «Et hop, emballé, c'est pesé! Je vous fait livrer le tout demain matin à l'adresse habituelle! Bonne journée, madââme!»
Et donc Coco place du consultant et de l'informaticien dans La Banque, selon les principes bien établis de la vente au porte à porte: on passe dans tous les bureaux, "toc-toc, vous auriez pas besoin de quelques kilos d'informaticien par ici?", puis quand on se fait sortir par la porte, on revient par la fenêtre; on joue sur l'affectif des gens ("vous verrez, ils sont très attachants, vous ne le regretterez pas!"), ou sur la jalousie ("Michel, du département Compta, en a pris 14 et il en est très content!"), enfin c'est du grand Benoît Poelvoorde dans les Portes de la Gloire!
17 novembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire