28 novembre 2006

Tue. 28 Nov. - Can't stand me now [The Libertines]

De retour de vacances, le contact avec la réalité est toujours un peu ardu, les choses n'ont plus le même air qu'avant. Ce matin, la ville était enrobée d'un épais brouillard qui sentait le speculoos.

Je me repointe donc lundi au bureau, où j'ai encore deux trois histoires à boucler avant de quitter CIBC: au lieu des 150 mails pressants traditionnels, j'en trouve cinq fois moins, la majorité d'entre-eux étant des messages impersonnels sans interêt. Un de mes developpeurs a subreptiscement échangé mon beau grand écran avec le sien, moins beau et moins grand (et en plus, elle prétend qu'elle a appris cette pratique de moi, quel toupet!), pas le moindre meeting a l'horizon, il y a des tas de décisions dont on ne me met même pas au courant... Je suis bel et bien hors du coup! Vieux schnoque!

En gros, comme toujours, il me reste la passionnante responsabilité de m'assurer que la documentation (vous voyez, le gros tas de papiers que personne ne va jamais lire) est à jour et complète ('vais de ce pas aller imprimer l'intégrale de Soljenitsine pour le volet "complet", tiens...).

Et puis, d'un côté plus ... "informel" disons, je dois assurer la perennité de cette intense activité sociale que j'ai développée ici dernièrement, en emmenant toutes ces jolies poulettes en sorties du midi ou de la pause café (ben oui, depuis qu'Olivier n'est plus là, j'ai bien dû trouver d'autres plans pour garder le rythme des pauses! Ca fait des discussions moins animées, mais, avec tout le respect que je lui dois, une amélioration sensible au niveau intérêt visuel :-). Le challenge étant que de la sortie du midi à la sortie du soir, il y a parfois un cap décisif à franchir, en particulier quand j'entre du coup en concurrence directe avec le boyfriend, un sombre crétin qui, sous prétexte qu'il est déjà dans la place, croit avoir le monopole de l'emploi du temps extra-business de ladite poule, voire même dans certains cas, croit jouir d'un droit de reproduction exclusif, vous imaginez l'aberration?

:-( Et par ailleurs, cette fois j'ai vraiment intérêt à faire attention à qui je divulge l'adresse du blog.... et vite vite enterrer cette page-ci sous un tas d'autres plus innocentes.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et c'est qui la poulette?? Et l'Egyptienne aux yeux bleus alors? mmmh?? oubliée? Raconte, raconte... tu peux toujours m'envoyer un email aussi.
A+
PS: Moonchild, projet de John Zorn avec Mike Patton à la 'voix', un bassiste extra et un batteur hors pair, hier à l'AB... fabuleux!!
En mars, NIN à l'AB et peut-être Kasabian à l'AB en février... bisous à DJ Lazarus et ses poulettes goths! ;-)

Thierry Le Boulengé a dit…

Ah oui tiens, la Cléopatre?... Ben, ça fait un bon temps que je suis pas retourné dans ma boîte goth, donc forcément, je l'ai un peu perdue de vue (d'autant plus que je n'ai jamais dépassé le fait de la "voir", justement... je lui avais même pas dit un mot en fin de compte).
La poulette, c'est une ravissante Sri-Lankaise (qui je suppose ne lit pas le Français, ou en tous cas ne se trimballe pas de ce côté-ci du net...), mais par extension, un tas de gens (y compris même des hommes) que je vois régulièrement et que j'aimerais ne pas perdre de vue. La remarque sur le boyfriend ne s'appliquait en fait qu'à elle: pour les autres, finalement, grand bien leur fasse!