Je me rends compte que j'ai été assez bavard ces derniers temps, il est temps de mettre quelques images, là. Les dernières que j'ai datent du week-end à Montréal avec Véro et Xavier, et Monica et Yatsek (qui me prétend que son nom s'écrit Jacek, avec sûrement quelques accents ou autres fioritures sur la majorité des lettres, mais alors plus personne ne comprend).
Avant tout, j'ai une fois de plus été trahi par ma perception des distances. Montréal, c'est la prochaine grande ville, pas très loin puisqu'il y en a d'autres qui sont vachement plus loin encore. Un peu genre de Bruxelles à Namur ou Gand: c'est loin, enfin c'est pas le Luxembourg quoi. Compter une bonne heure et on y est. Eh bien non! Aller à Montréal, c'est comme de Bruxelles à Hambourg, Munich, Birmingham ou Zurich. La porte à côté, quoi!
En plus, pour ajouter au pittoresque de la route, il s'est mis à faire vraiment dégueu, genre tempête de neige, ça y est l'hiver nous tombe sur la tête, sauve qui peut!
Montréal donc. Apparemment tout le monde s'entend sur le fait que la vie y est nettement plus joyeuse et pétillante qu'ici: tout le monde en vante la fameuse «joie de vivre» à la Française, et une grande ville qui a su préserver son âme.
Qu'en est-il vraiment? Le quartier de la vieille ville, qui a effectivement un air bien de chez nous, avec vieilles pierres, pavés, routes étroites et tout le bazar, y compris boutiques à touristes, caricaturistes à touristes, restos à touristes, et ... touristes. Enfin, en toute honnêteté, ça aussi c'est comme chez nous...
Autre différence par rapport à Toronto, l'hôtel un peu pourri, à la salubrité douteuse, et où on peut profiter pleinement de la conversation des voisins (en l'occurence, c'est plutôt les voisins qui ont profité de l'ambiance de notre salle de jeu improvisée). Avant d'oublier définitivement cet hôtel, il faut tout-de-même que je lui attribue le César du déjeûner le plus infect que j'ai jamais eu dans un hôtel. A un tel point qu'on n'a même pas pris la peine d'aller le chercher la deuxième nuit.
Autre point saillant de la ville: la Rue St Denis, pleine de restos et de bars, fourmille de vie comme nulle part ici. Les serveurs sont sympas, même style un peu commercial qu'ici, mais ils sont un peu plus cool et enclins à papoter. Pas seulement les serveurs d'ailleurs: les voisins de table aussi, les gens dans la rue,...
Enfin, il y autant d'habitants de la rue (les SDF), mendiant dans les rues, qu'ici, mais ils ont plus le look de nos mendiants de Belgique que ceux de New-York (une bande de punks bariolés assez farces avec une meute de chiens en train de se rouler des pétards par opposition à un barbu terne en imperméable tout seul assis sur sa bouche d'aération du métro en train de se saoûler au whisky dans un sac en papier)
Sur l'autre berge du Saint-Laurent, on trouve cet espèce de complexe d'habitation post-moderne des années 70, j'aime assez bien.
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