Comme un con, je me suis fait prendre à mon propre jeu. A force de toujours insister pour faire quelque chose de mes lunches, j'ai évidemment sauté sur l'idée quand un autre gars a lancé l'idée d'utiliser les vendredi midi pour faire un lunch en équipe... Comme on était là en train d'en parler avec Catherine et lui (Catherine aime bien manger bien, si je me fais bien comprendre, et donc j'ai trouvé en elle une alliée précieuse pour mes lunch gourmets; du coup je l'ai adoptée dans mon équipe, elle qui est dans un autre projet qui n'est pas du développement et donc bardé de jolies donzelles, j'aurais probablement dû m'adopter chez elles plutôt que l'inverse... mais elles ont cette déplorable habitude de manger en quatrième vitesse n'importe quoi n'importe comment, aucun savoir vivre!), et l'idée a subreptiscement dévié vers un lunch en nos locaux, sous forme d'auberge espagnole.
J'en étais à me souvenir les drinks interminables et richement achalandés que j'ai vécus à la Société Générale (Ah ces Français, ils savent prendre la vie du bon côté, en particulier quand ça passe par l'œsophage!), consistant en quelques plateaux de fromages et charcuteries, accompagnés de vins et bières. Facile. Puis une autre andouille a décidé de monter les enchères en passant dans le rayon des plats cuisinés, recettes, poissons, marinades et ce genre de bazar.
Forcément, je n'ai pas pu m'en tirer à si bon compte et maintenant je ne peux rien faire de moins que cuisiner un truc! Ca fait probablement un an que j'ai pas touché une casserolle, imaginez ma détresse! Et c'est pas comme les autres paresseux qui peuvent faire appel à Maman ou à Chérie... Le dit plat tirerait une drôle de tête après le voyage en DHL courier express...
Donc ce soir en rentrant, je me suis plongé pour une fois dans un livre de recettes, puis j'ai même entrepris d'en faire une ici pour moi tout seul. J'ai bien évidemment dû changer mon fusil d'épaule devant la pauvreté de mon équipement (pas de râpe, raté pour les röstis). Mais bon, je m'en suis tiré, je trouvais même ça tout-à-fait rafraîchissant pour une fois de pas aller au resto.
Bon pour vendredi, je dois préparer un truc de chez moi. On m'a proposé les gauffres et les moules, mais j'ai pas de gauffrier ni de moulier, ça n'ira donc pas. C'est comment encore la salade liégeoise?
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2 commentaires:
Sinon, la salde liégoise, c'est super facile
tu fais cuire des patates et des oeufs (dans leur coquilles) dans la même casserole (tu passe les oeufs un peu au lavage avant de les mettre dans la casserole). Dans une autre casserole, tu fais cuire des harricots princesses (il faut enlever les bouts des harricots et les nettoyer avant de les cuire)
Quand tout ça est prêt, tu les mets dans un saladier, tu coupe les oeufs en quartier et tu les mets aussi (tu peux faire une vinaigrette à part).
Pendant que tes légumes cuisent, vers la fin de la cuisson (goûte pour savoir si c'est cuit) tu fais cuire des lardons à la poële, tu ne mets pas de matière grasse parce que les lardons ils lachent plein d'huile en cuisant.
Quand ils sont bien dorés, tu les arrose de pas mal de vinaigre (rouge ou blanc, comme ton goût préfère) et tu les laisse déglacer un peu et puis, tu les jette avec dans le saladier.
Voilà, c'est tout.
C'est un peu tard, je sais mais on ne sait jamais.
Bon appétit.
Eh bien je m'en suis tenu à mon idée de salade liégeoise. J'ai suivi la recette que j'ai trouvée là: http://www.epicurien.be/blog/recettes/salades/salade-liegoise-haricots.asp
J'étais assez content du résultat, que je trouvais réussi et conforme à mon souvenir. J'ai aussi reçu quelques compliments. Au final, il y a presque que les mecs qui ont cuisiné, les nanas se sont dégonflées en dernière minute, sous un prétexte fallacieux de trop-de-travail, chtejure....
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