Après deux semaines, on avait assez vu Toronto, il fallait aussi aller voir le vrai Canada, celui du bûcheron dans sa cabane au fond des bois, à côté de l'étang et de la colonie de castors. Le tout recouvert de neige, mais pour ce point-là, le service ne s'est pas montré à la hauteur (en fait de neige, on a eu droit à 2mm le jour de l'arrivée de Laurent, puis c'est tout).
A l'occasion d'un repas avec des ex-collègues, je leur demande donc quelques tuyaux sur où peut-on trouver un coin reculé, loin de tout, où il y a moyen de faire des balades intéressantes (pour rappel, l'Ontario ressemble assez à la Flandre occidentale: c'est tout plat, avec des champs et des fermes... Pas vraiment palpitant au niveau scénique. Il y a bien sûr des exceptions, et même sans devoir courir jusque dans les Territoires du Nord-Ouest, mais il faut les trouver, c'est tout un art).
Leur réponse m'a fait rire:
«Euh, je sais pas trop, le parc d'Algonquin peut-être?... En fait, celui à qui il faut poser cette question, qui connaît l'Ontario comme sa poche à force de l'avoir visité en long et en large, c'est ... Olivier!»
Pour finir, on a trouvé tous seuls comme des grands en fouinant dans des bouquins: le parc de Frontenac, juste au nord de Kingston (C'est donc moi qui reprend le flambeau; j'en connais d'ailleurs déjà probablement plus sur l'Ontario que la plupart des Canadiens)
Avant de lire le récit (de toutes façons, l'est pas encore là...), il y a un pré-requis:
Voir ceci (et comprendre un élément essentiel d'étymologie moderne).
C'est donc ici qu'on retrouve bien l'image qu'on se fait du Canada:
- Le lac à castors (ces sales bêtes vont fourrer des barrages dans tous les coins, du coup il y a de l'eau partout, ça devient un vrai bourbier par ici! Même le sentier est quasi partout inondé!
- Le bûcheron (aller voir à ce sujet La Chanson du bûcheron, indispensable pour bien comprendre en profondeur la psychologie du bûcheron canadien... «I cut down trees I eat my lunch I go to the lavatory...»)
- Les castors, enfin eux on les a pas vus, mais c'est des fichus gaspilleurs, ils rasent la moitié des arbres de la forêt et les laissent pour la plupart traîner là...
- Une 'tite pause pique-nique au milieu du grand rien, suivie d'une petite baignade (vraiment petite, bien 30 secondes!...)
Allez, une petite dernière photo pour la route avant de retrouver l'autre forêt, celle de béton de Toronto...
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