01 décembre 2006
18-22 Nov. - Coucoucoucoucoucoucoucou Gamin! [Auguste Herbin]
Après m'avoir embarqué à San Antonio (où j'avais un peu l'air d'un plouc, avec ma veste en laine et mon écharpe, à 30° sous le Soleil...), et fait un road-trip typiquement américan (larges routes toutes droites et rien autour) sur l'Interstate 10, on est arrivés dans la célèbre ville de Fort-Stockton (vous connaissez pas? Ben, moi moi plus je connaissais pas; et maintenant que je connais je peux vous certifier: vous ne ratez rien du tout!) pour faire dodo dans un motel. Dans tous les bons road-movies, il y a toujours bien un motel quelque part et en général, il s'y passe des choses pas nettes. A l'aube, étonnemment, on n'a pas eu de cadavre à dénombrer... En attendant, on peut apprécier le bon goût de la déco de la chambre (on trouve le même genre de kitsch dans les motels et B&B's canadiens)
Le lendemain donc, on s'est rendus dans le parc proprement dit, on s'attendait à entendre l'harmonica de Ennio Morricone et voir débouler Clint Eastwood sur son cheval à tout moment! Plaines arides, cactus, montagnes rocheuses, on s'y croyait vraiment.
De gauche à droite: Renaud, Frédéric, moi, Florence, Isabelle et Cécile.
On s'est offert une petite balade digestive pour se mettre en jambe; il y a certains circuits qui prennent plusieurs jours, il faut alors embarquer une tente et faire bivouac là, au milieu de nulle part, il faudra que je revienne un jour faire ça aussi!
Il nous a semblé très opportun d'aller passer la soirée dans le saloon de Terlingua, la ville fantôme (qui ne ressemble pas trop à celle de Lucky Luke, c'est quelques ruines de maisons en pierres éparses), puis au dodo avec les poules; une fois le soleil couché, il y a pas grand chose à faire dans le coin.
Comment faire rentrer tout ce foutoir (nos affaires, la bouffe, l'eau, la caisse-à-merde -- eh oui, on n'est pas supposés laisser traîner ses crottes dans la nature, allez savoir pourquoi!--, les tentes, et puis nous aussi, accessoirement) dans les canoës? Wokety Pokety .... Au fil des jours, on a clairement vu la ligne de flotaison des canoës remonter petit-à-petit, à mesure qu'on vidait la bouffe et l'eau (au passage, on n'a pas touché à la cathy-cabine, ça va aller bien encore?), puis on a aussi vidé le réchaud et quelques autres menus machins au fond du fleuve, mais ça c'est une autre histoire.
Dernier contact avec la civilisation: le village de Boquillas, sur la rive mexicaine du fleuve. On dirait le Sud...
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