Je suis au coeur de l'enfer du décalage horaire: ce matin , mon horloge interne a décrété que la nuit se terminait vers 7h30 (un samedi!), quelle horreur!
Enfin, à part ça, ça a du bon la vie d'expat: un petit voyage pour aller dire bonjour aux potes restés au pays se solde par vivre deux fois cette agréable sensation de «retour à la maison»: une fois à chaque descente d'avion. Enfin, si on omet les descentes intermédiaires, en particulier la halte à Washington chez les débiles paranoïaques, qui donne exactement l'impression radicalement opposée: «qu'est-ce que tu viens faire chez nous, étranger?»
Alors quoi de marquant en Belgique? D'abord, un immense plaisir à revoir tout le monde (et une cruelle déception de justement ne pas avoir eu le temps de voir tout le monde... mais ce n'est que partie remise!), de retrouver ces ambiances uniques de bouffes, verres ou jeux entre amis, ou encore de pouvoir s'affaler sur un canapé sans faire de manières, bref, de pouvoir être moi. C'est aussi farce de voir les changements de manière quantique (j'aurais bien utilisé le mot "discret", dans le sens opposé à "continu", mais je suis par sûr que cet entendement du mot l'aurait emporté), en particulier chez les plus jeunes. Par exemple Colin qui ressemble un peu plus à un garçonnet et Thaïs sur qui on a tout à coup collé une nouvelle tête.
Les lieux quant à eux n'ont pas changé. Tout est assez charmant, mais conforme à mon souvenir et donc de peu d'intérêt à mes yeux. Le hasard a toutefois fait de moi un des pionniers de l'extension de la ligne de tram 94 entre Wiener et Hermann-Debroux, que j'ai empruntée le jour même de son ouverture (je me souviens de travaux en cours sur le boulevard du Souverain il y a longtemps, avant que je parte).
Une visite au Labyinthe de Barvaux m'a permis de revoir avec beaucoup d'amusement des specimens de familles des terroirs bien de chez nous, autant du nord («Yo! Da's toch nie mochelek, zech!») que du sud («Oufti! C'é-t-y pas ben possip!»), et aussi le fait que la qualité de la nourriture peut atteindre les mêmes profondeurs en Belgique qu'ici, finalement...
09 septembre 2006
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