11 septembre 2007

Wed. 5 Sep. - One Way [Levellers]

A force, je commence à m'habituer aux transports aériens. Par exemple, même si les aéroports sont en général des endroits tout à fait charmants et bucoliques, il ne faut pas abuser des bonnes choses et j'ai appris à résister à l'appel des compagnies aériennes qui nous invitent à y passer 3 heures avant chaque vol. Ils ferment le comptoir d'enregistrement 1 heure avant le décollage, donc je me spécialise dans le fait d'y arriver 1h05 avant. Une bonne manière d'éviter les mauvaises surprises, c'est de s'enregistrer à l'avance, sur internet . Du coup, comme par magie, on passe devant toute la file pour déposer ses bagages.

Le risque, c'est que ça fait des tas d'histoires quand je vise mal et qu'il reste 50 minutes avant le décollage, peut plus enregistrer les bagages, donc je perds les flacons de shampooing et de mousse à raser quand je passe par la case "contrôle". Un truc pas mal aussi, c'est de savoir le terminal d'où le vol part. J'ai déjà parcouru 4 des 6 terminaux de l'aéroport de Paris parce que le système d'affichage des informations était en panne, c'est d'un intérêt touristique non négligeable, mais on profite peu quand il reste 1h02 aux horloges...
Ah oui, voir avant de partir vers l'aéroport si le vol serait pas retardé par hasard (systématique pour les vols du soir vers New York par exemple), peut aussi permettre de ne pas allonger la glande dans les salles d'attente.

Les avions ne sont pas tous les mêmes. En général, les modèles plus récents sont mieux équipés. Ceux qui datent de 1975, moins équipés (Astuce: c'est un peu comme les voitures en fait. La vaillante Mercedes 200 de 1975 a des gadgets moins sympas que la dernière série 5). Les MD-80, 737, 747 c'est des vieux trucs. Les Airbus 330, Boeing 767 et 777 sont mieux.

Dans l'avion, toutes les places ne sont pas les mêmes. Sans aller jusqu'à payer le double du prix pour voler en business class, j'ai repéré les numéros des places du pont supérieur du 747 (de 60 à 69), qui sont plus spacieuses, et il faut aussi repérer celles des places près des sorties de secours, qui sont pas mal aussi. Une autre manière de faire pour choisir sa place, c'est d'entrer le dernier dans l'avion et de s'asseoir sur n'importe quelle place libre qui a l'air cool. Je me demande si ça marche aussi en première classe, tiens, ce coup-là...

Un bref aperçu des mauvais plans:
- essayer de s'allonger pour piquer un somme dans l'allée centrale,
- aller dire bonjour au pilote pendant le vol, en particulier lui faire une blague du genre "pan, t'es mort!"
- s'installer en douce dans les porte-bagages
- économiser sur le billet d'avion et voyager en soute
- insulter le gars de la douane U.S.
- gonfler les gilets de sauvetage et organiser un beach-volley dans l'avion
- ouvrir une porte de secours pour ventiler un coup quand le voisin retire ses chaussures
- passer les portes de sécurité en courant


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Bon, ma technique du "juste à l'heure" s'est retrouvée prise en défaut ce vendredi. Faut dire qu'ils y ont mis le paquet: un vendredi soir heure de pointe, une horde de supporters bariolés pour aller soutenir les bleus dans le match inaugural de la coupe du monde de rugby (a-t-on idée! D'ailleurs ils ont perdu, bien fait pour eux tiens!), un pignouf qui se pend au frein de secours du RER (deux fois de suite même) et la machine qui veut plus lire mon ticket à la sortie... Mais bon, c'est juste le train que j'ai raté, et là c'est pas la mort d'embarquer sur le suivant 25 minutes plus tard...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime bien l'idée "gonfler les gilets de sauvetage et organiser un beach-volley dans l'avion"

Thierry Le Boulengé a dit…

Je n'ai pas encore tenté le coup. A essayer après le décollage, pour éviter de se faire jeter de l'avion bien sûr...