Deuxième billet sur le trafic: Comment s'orienter et battre le trafic:
1) Toujours aller sur la route où le trafic est le moins important, peu importe où elle mène
2) Sur les routes à plusieurs bandes de circulation (genre nationales à 2x2 bandes), choisir celle des 4 bandes qui est la moins encombrée, sauf s'il y a des gros camions qui viennent en contre-sens
3) Au feu rouge: évaluer les chances de s'en tirer vivant si on avance. Si c'est plus de 60%, on y va.
3bis) Au feu rouge: accélérer et passer sur la bande en face, elle est presque vide.
4) Quand il y a un trottoir, c'est cool: là on peut foncer parce qu'il n'y a pas de camions, seulement des rickshaws et plein de motos (et quelques piétons suicidaires aussi).
5) Règles pour emprunter un sens unique: faire stroboscope avec les grands phares et klaxonner, surtout quand on le prend à contre-sens
6) Se garer = s'arrêter au milieu de la route
En fin de course, le fait d'arriver à temps ou pas, vivant ou pas, c'est pas la responsabilité du chauffeur, mais du Dieu du trafic, donc pourquoi se gêner?
Le trafic a un côté très pratique, parce que c'est l'excuse universelle pour tous les retards («Tu as une heure de retard, Sampar!» &mdash«Ah sir! trafic very bad this morning!»)
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2 commentaires:
Héhé, ça faisait un bail que je n'étais plus passée par ton blog... Heureusement maintenant moi, blonde, ai appris à utiliser Google Reader ;-)
J'aime beaucoup les posts sur la circulation : je ne pensais pas que ça pouvait être pire que Bangkok - hé ben si!
A bientôt!
Val
Quand on circule la nuit, Bangalore est déserte et ça a l'air si paisible... Alors je me dis que la ville pourrait être si agréable si c'était comme ça tout le temps. Et le lendemain matin, c'est le même bordel qui recommence :)
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