Je quitte encore une fois le Canada, mais cette fois-ci je suis pas près de revenir: je vais m'installer à Zürich.
J'ai encore 2 ou 3 histoires à raconter ici, mais j'ai ouvert un deuxième blog pour la Suisse:
Tranches de ma vie d'expatrié francophone sans domicile fixe, en vadrouille entre Toronto, Paris et Bangalore. Carnets de voyage, anecdotes, réflexions et regard un peu cynique sur la vanité, au final, de tout ce remue-ménage...
Question de faire honneur au titre du blog, ou plutôt à l'épisode du James Bond qui l'a inspiré, je me devais de faire un long voyage à bord de l'
traversant des réserves indiennes, s'arrêtant dans des bleds paumés (genre 1000 habitants) au milieu de nulle part,
pour arriver enfin, en Alberta, après les champs de pétrole et Edmonton, en vue des Rocheuses, paysages splendides assurés,
le train poursuit sa route, avale des miles, de jour comme de nuit, rapide comme la marmotte (60 km/h en moyenne).
En Amérique du Nord, le train est résolument une affaire de transport de marchandises avant tout. On en croise tout le temps (et comme les voies ne sont pas doublées, ça signifie en général que le train s'arrête en rase campagne), et on attend que la caravane interminable (jusqu'à 150 wagons, ça doit faire quelques kilomètres) passe.
