
en badigeonner les murs dudit palais. Et, ça cest le miracle Indien: à la tombée de la nuit, on branche la prise et ça fait même pas péter la centrale! La moitié de la ville se retrouve sans jus, mais le palais brille de milleux feux, c'est merveilleux!
La route de Mysore est parsemée de petits villages, de gars qui traversent la voie rapide, de casse-vitesses, de vaches sacrées et de temples hindous. On en a donc visité l'un ou l'autre, ce qui m'a permis d'observer les jolies statues qui en ornent le pourtour
(et qui démontrent de façon assez explicite qu'on savait s'amuser ici, au XIIè siècle — allez savoir où sont passées ces nobles traditions, enfouies désormais corps et biens dans un puritanisme qui ferait passer les Américains pour des joyeux libertins épicuriens?...). Et pour se laver la conscience d'avoir osé regardé ces choses impures, ils distribuent de l'eau bénite masala (j'ai goûté, c'est un peu épicé, pas mauvais du tout, l'eau de Vishnou)