Avertissement: Le message suivant a été classifié "PG" (Parental Guidance) parce qu'il y est présenté une série de nus féminins qui pourraient choquer les sensibilités.
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J'adore cette photo! En fait, Lena est à cette âge de grâce photogénique qui fait qu'à peu près chaque photo qui la prend comme sujet est réussie. Sauble Beach, Lake Huron, juin.
Gozilla, en train de ravager une ville de sable sans défense... Longpoint, Lake Erie, juillet.
Les gens ont une drôle de coutume dans le coin... Un gars siffle et se met à hurler des borborigmes, puis tout le monde fait ça... Le truc, que je n'ai compris qu'une fois qu'on est partis, c'est qu'en négociant bien sa place, on peut se retrouver en très bonne compagnie. Cette plage-ci, proche de Toronto, est particulièrement bien fréquentée, il y a des hardbodies qui fleurissent dans tous les coins :-) Milton, petit lac du coin, juillet.
Un truc absolument fabuleux avec les plages des grands lacs, c'est que ces grands lacs sont des vraies mers intérieures remplies d'eau de SPA. Ca sent la mer, ça fait des belles vagues comme la mer, c'est bleu et beau comme la mer, et le sourire de la cremière: on se baigne dans l'eau minérale, elle est pas salée, c'est pas infect de boire la tasse, et on est pas tout collant en sortant!
Et alors, aller passer la journée à la plage (et y faire la sieste, existe-t-il un abandon plus absolu que de faire la sieste et se ramasser des coups de soleil en douce sur une plage?) comme ça juste sur un coup de tête le week-end, ça donne un air de vacances à la vie qui est assez fantastique lui aussi!
31 juillet 2006
20 juillet 2006
Thu. 20 July - Ladykillers [Lush]
J'ai une amie qui va visiter Bruxelles et Louvain avec sa petite famille début août. Elle m'a demandé de lui suggérer un hôtel au centre de Bruxelles. J'ai pas idée forcément, j'ai jamais dormi à l'hôtel là-bas. Quelqu'un a une idée d'un truc sympa et à un prix raisonnable, dans le pentagone?
Quant au petit guide touristique, les indispensables selon mes souvenirs: La Grand Place, la Bourse, le Sablon, St Michel, la rue des Bouchers, le Manneken Pis, prendre des verres dans ce coin-là, un dîner à la Place Ste Catherine, la soirée aux Halles-St-Géry. L'Atomium & Mini-Europe? Les musées intéressants: les beaux-arts, l'Afrique à Tervuren, Autoworld/Le Cinquentenaire (c'est un musée de l'armée ou d'histoire plus générale?). Y a des expos temporaires intéressantes vers le 8 août?
Ne me conseillez pas: les abattoirs d'Anderlecht, le quartier de la gare du Nord et en particulier la rue d'Aerschot, puis aller traîner du côté de la Chaussée de Haecht ou la barrière St Gilles le soir :-)
Quant au petit guide touristique, les indispensables selon mes souvenirs: La Grand Place, la Bourse, le Sablon, St Michel, la rue des Bouchers, le Manneken Pis, prendre des verres dans ce coin-là, un dîner à la Place Ste Catherine, la soirée aux Halles-St-Géry. L'Atomium & Mini-Europe? Les musées intéressants: les beaux-arts, l'Afrique à Tervuren, Autoworld/Le Cinquentenaire (c'est un musée de l'armée ou d'histoire plus générale?). Y a des expos temporaires intéressantes vers le 8 août?
Ne me conseillez pas: les abattoirs d'Anderlecht, le quartier de la gare du Nord et en particulier la rue d'Aerschot, puis aller traîner du côté de la Chaussée de Haecht ou la barrière St Gilles le soir :-)
Wed. 19 July - Son of a Preacher Man [Pulp Fiction]
Today was a kind of exceptional day, looking backwards. I woke up ... bon je vais pas faire le malin et je continue en Français. Jour hors du commun aujourd'hui, tous les indicateurs dans le vert. Je me suis réveillé reposé, grâce à une panne d'internet hier soir; j'ai eu droit à un lunch sans combattre, Theresa a étendu le contrat de tous mes développeurs pour 15 jours de plus, j'ai passé mon trajet en métro à flirter avec une grande hardbody toute noire complètement charmante, puis toute la soirée à danser le tango avec une italienne tout aussi charmante, revoir Magda et Anna (ah si, seule ombre au tableau: elle a toujours cette mauvaise habitude de traîner cet ignoble bonhomme partout où elle va...) puis, de retour chez moi, voir qu'Apple vient d'annoncer des résultats très au-dessus des attentes. Et pour couronner le tout, les cigognes viennent d'aller déposer de très bonnes nouvelles sur Bloor Street aussi...
Il est temps pour une petite photo non? Bon, voici:
Ca s'appelle des Croc's, c'est la dernière mode ici en matière de footwear pour hommes et femmes.Il paraît que ça se marie avec tout, les couleurs sont passe-partout, Ca fait très chic avec un costume ou un tailleur. Pour moi j'hésite beaucoup entre les roses et les orange fluos.
Il est temps pour une petite photo non? Bon, voici:
Ca s'appelle des Croc's, c'est la dernière mode ici en matière de footwear pour hommes et femmes.Il paraît que ça se marie avec tout, les couleurs sont passe-partout, Ca fait très chic avec un costume ou un tailleur. Pour moi j'hésite beaucoup entre les roses et les orange fluos.
17 juillet 2006
Mon. 17 July - So Like A Rose [Garbage]
Ca ne peut plus attendre, je vous présente l'ami Patrick Bateman, le héros ... hm, personnage de American Psycho. Au-delà de ce que la presse peut en dire et qui n'a aucun intérêt (des théories fumeuses sur une prétendue schizophrénie, ou une totale misogynie, homophobie, xénophobie, et autres culpabilité d'une vingtaine de meurtres sadiques), j'ai beaucoup apprécié le côté dandy fashion flegmatique, glacé et sophistiqué du bonhomme.
Genre, d'entrée de jeu, le deuxième paragraphe:
- «I'm creative, I'm young, unscrupulous, highly motivated, highly skilled. In essence what I'm saying is that society cannot afford to lose me. I'm an asset»
- «Hi. Pat Bateman,» I say, offering my hand, noticing my reflection in a mirror hung on the wall—and smiling at how good I look.
- (...) she gives me a look so hateful that it seems doubtful we will have sex later on tonight
- «What do we want to eat?» Me.
- «Something blond with big tits.» Price.
- «Oh wait, guys, listen, I got a joke.» Preston rubs his hands together.
- «Preston,» Price says, «you are a joke.»
[ils sont à 4 dans un bar after hours]
- «Where are we eating?» I ask, my patience at an all-time low. «We need to make a reservation. I'm not standing at some fucking bar»
[en arrivant à Pastels, un resto branché downtown Manhattan]
- I'm on the verge of tears by the time we arrive at Pastel's since I'm positive we won't get seated but the table is good, and relief that is almost tidal in scope washes me over in an awesome wave. (...) It's really impossible to get a reservation at Pastels and I think Van Patten, myself, even Price, are impressed by, even envious of, McDermott's prowess in securing a table. (...) Things seem to be going smoothly. The Ronettes are singing "Then He Kissed Me", our waitress is a little hardbody and even Price seems relaxed.
Scott Montgomery walks over to our booth wearing a double-washed wrinkled-cotton striped dress shirt with red accent stitching a red, white and blue fireworks-print silk tie by Hugo Boss and plum washed-wool trousers with a quadruple-pleated front and slashed pockets by Lazo. He's holding a glass of champagne and hands it to the girl he's with—definite model type, thin, okay tits, no ass, high heels—and she's wearing a wool-crepe skirt and a wool and cashemere velour coat, all by Louis Dell'Olio. High-heeled shoes by Susan Warren Edwards. Sunglasses by Alain Mikli. Pressed-leather bag from Hermès.
(...)
I was wrong. She does have an ass.
(...)
- «She is hot,» Van Patten says, ignoring the scallop sausage,
- «Hardbody.» McDermott nods in agreement. «Definitely.»
- «I'm not impressed,» Price sniffs. «Look at her knees»
While the hardbody stands there we check her out, and though her knees do support long, tan legs, I can't help noticing that one knee is, admittedly, bigger that the other one. The left knee is knobbier, almost imperceptibly thicker than the right knee and this unnoticeable flaw now seems overwhelming and we all lose interest. (...)
- «This isn't what you ordered either. That's sushi, not sashimi.»
- «Jesus,» McDermott sighs. «You don't come here for the food anyway.»
Some guy who looks exactly like Christopher Lauder comes over to the table and says, patting me on the shoulder, «Hey Hamilton, nice tan,» before walking into the men's room.
(...)
«I have,» Van Patten says, pausing for maximum impact, «a tanning bed at ... home,» and then he takes a large bite out of his scallop sausage.
(...)
The hardbody brings the check over. The total is $475, much less than we expected. We split it but I need the cash so I put it on my platinum AmEx and collect their bills, mostly fresh fifties.
Si ça continue, je vais transcrire tout le bouquin et je vais avoir la mafia des droits d'auteur sur la poire, alors que je fais de la pub en plus! Sans déconner, le meilleur bouquin que j'ai lu dernièrement. A lire en anglais je pense.
Genre, d'entrée de jeu, le deuxième paragraphe:
- «I'm creative, I'm young, unscrupulous, highly motivated, highly skilled. In essence what I'm saying is that society cannot afford to lose me. I'm an asset»
- «Hi. Pat Bateman,» I say, offering my hand, noticing my reflection in a mirror hung on the wall—and smiling at how good I look.
- (...) she gives me a look so hateful that it seems doubtful we will have sex later on tonight
- «What do we want to eat?» Me.
- «Something blond with big tits.» Price.
- «Oh wait, guys, listen, I got a joke.» Preston rubs his hands together.
- «Preston,» Price says, «you are a joke.»
[ils sont à 4 dans un bar after hours]
- «Where are we eating?» I ask, my patience at an all-time low. «We need to make a reservation. I'm not standing at some fucking bar»
[en arrivant à Pastels, un resto branché downtown Manhattan]
- I'm on the verge of tears by the time we arrive at Pastel's since I'm positive we won't get seated but the table is good, and relief that is almost tidal in scope washes me over in an awesome wave. (...) It's really impossible to get a reservation at Pastels and I think Van Patten, myself, even Price, are impressed by, even envious of, McDermott's prowess in securing a table. (...) Things seem to be going smoothly. The Ronettes are singing "Then He Kissed Me", our waitress is a little hardbody and even Price seems relaxed.
Scott Montgomery walks over to our booth wearing a double-washed wrinkled-cotton striped dress shirt with red accent stitching a red, white and blue fireworks-print silk tie by Hugo Boss and plum washed-wool trousers with a quadruple-pleated front and slashed pockets by Lazo. He's holding a glass of champagne and hands it to the girl he's with—definite model type, thin, okay tits, no ass, high heels—and she's wearing a wool-crepe skirt and a wool and cashemere velour coat, all by Louis Dell'Olio. High-heeled shoes by Susan Warren Edwards. Sunglasses by Alain Mikli. Pressed-leather bag from Hermès.
(...)
I was wrong. She does have an ass.
(...)
- «She is hot,» Van Patten says, ignoring the scallop sausage,
- «Hardbody.» McDermott nods in agreement. «Definitely.»
- «I'm not impressed,» Price sniffs. «Look at her knees»
While the hardbody stands there we check her out, and though her knees do support long, tan legs, I can't help noticing that one knee is, admittedly, bigger that the other one. The left knee is knobbier, almost imperceptibly thicker than the right knee and this unnoticeable flaw now seems overwhelming and we all lose interest. (...)
- «This isn't what you ordered either. That's sushi, not sashimi.»
- «Jesus,» McDermott sighs. «You don't come here for the food anyway.»
Some guy who looks exactly like Christopher Lauder comes over to the table and says, patting me on the shoulder, «Hey Hamilton, nice tan,» before walking into the men's room.
(...)
«I have,» Van Patten says, pausing for maximum impact, «a tanning bed at ... home,» and then he takes a large bite out of his scallop sausage.
(...)
The hardbody brings the check over. The total is $475, much less than we expected. We split it but I need the cash so I put it on my platinum AmEx and collect their bills, mostly fresh fifties.
Si ça continue, je vais transcrire tout le bouquin et je vais avoir la mafia des droits d'auteur sur la poire, alors que je fais de la pub en plus! Sans déconner, le meilleur bouquin que j'ai lu dernièrement. A lire en anglais je pense.
16 juillet 2006
Sun. 16 July - Brimful of Asha [Fatboy slim]
Today I woke up early (around 11 AM) with one clear idea right in front of my eyes: SALES! I wear a Limited edition "The Cure trilogy tour" V-shaped neckline collar short-sleeved tee-shirt by Fruit-of-the-Loom, a vintage 1980's black denim jeans and authentic 1987 Chuck Taylor "All Stars" by Converse baskets. (*).
Ca fait un petit temps que je tourne sur les mêmes chemises et pantalon (**), alors ils deviennent sales forcément, donc je dois aller en acheter de nouveaux. Ca tombe bien, le milieu du mois de juillet, c'est juste bien pour les soldes: c'est plus l'émeute, et il reste encore quelques trucs potables pour qui a le temps de chercher... Aujourd'hui c'est donc mon tour de sacrifier mon temps et mon argent durement gagné sur l'autel du matérialisme vestimentaire.
- Premier arrêt: Silver Snail, sur Queen Street. Ils vendent des bandes-dessinées (oui, bon, je me suis un peu égaré, voilà c'est tout!). Le magasin est plein de bédés, et il y en a pas une que je connais. Ah si, là, quelques Asterix, un Berthet et Persepolis. Pour le reste, que de l'inconnu. Je me fais donc conseiller par le libraire, très sympa; je vous raconte dès que j'ai fini (aucun Marvel, j'ai fait l'impasse sur les Superman, Batman, Spiderman Kleptoman et Captain America -To serve and to protect- pourtant le dernier avait l'air tout en finesse, une histoire à la «De vilains terroristes menacent la paix des honnêtes citoyens, Captain America va-t-il pouvoir nous tirer de ce mauvais pas?»).
Une bonne heure et quelques kilos plus tard, me voilà en route pour Eaton Center, le paradis du prêt-à-consommer!
- Second arrêt: la libraire du shopping center (ben oui, je dois prévoir mes prochains trajets en métro, sur base de vos intéressantes recommandations. Seulement, comme un âne j'avais juste rien noté, donc tout oublié :-/ ). J'ai donc opté pour suivre la recommandation de Branka, Cloud Atlas, (en feuilletant, je suis tombé sur «Zedelghem, Neerbeke», ça sonne pas d'ici ça!). Le Kundera, je le lirai en français et Asimov je le garde pour plus tard. Puis il y a encore ceux qui sont dans les comments du post de la semaine dernière, ça va, je vais pas mourir idiot.
- Troisième arrêt, dubitatif, chez Mexx, Zara, Mango, Le Château, Banana Republic, Sears et H&M. Eh bien je suis vraiment pas doué en matérialisme. Les soldes sont en gros terminées (elles ont commencé mi-juin, et on m'a rien dit!), il reste des tas de chemises qui m'arrivent au genou, ou que je destinerais illico à la malle à déguisements des scouts!
- Quatrième arrêt, je tombe sur Jennifer du cours de danse, qui a l'air de faire la même chose que moi, probablement de manière beaucoup plus efficace.
- Cinquième arrêt, un couple m'aborde en me demandant des nouvelles de ce fameux concert «Trilogy» des Cure. Ils ont failli venir à Bruxelles pour le voir, mais le coût du billet d'avion aller-retour pour un week-end les a refroidis. C'est des Curistes pas radicaux (forcément, vu l'endroit). On discute, le gars est DJ, ils vont voir Ladytron en octobre, je les laisse pas filer sans me laisser d'adresse ceux-là! Ah les Curistes! J'avais oublié, tiens, que tout ce que la planète compte comme gens intéressants en faisait partie!
Bilan de l'affaire: Rencontrer des Curistes: priceless, pour le reste j'ai utilisé Master... euh non, VISA™. Enfin «le reste», on parle tout de suite de un café et une chemise. Je le savais, le shopping chez moi, c'est inné!
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(*) Si j'avais été un peu plus rigoureux avec la chronologie, je vous aurais déjà présenté le copain Bateman et vous auriez mieux compris... Je jure, je le fais bientôt (mais je suis toujours en train de fouiller le bouquin à la recherche des passages intéressants. Ce qui n'est pas facile, parce qu'entre temps j'en ai entamé un autre. Enfin, deux autres, j'ai déjà fini le best-seller vite lu-vite oublié et je suis passé à autre chose)
(**) A propos, j'aime bien le pantalon sur mesure de Véro, merci encore. Tu fais pas aussi des soldes? :-P
Ca fait un petit temps que je tourne sur les mêmes chemises et pantalon (**), alors ils deviennent sales forcément, donc je dois aller en acheter de nouveaux. Ca tombe bien, le milieu du mois de juillet, c'est juste bien pour les soldes: c'est plus l'émeute, et il reste encore quelques trucs potables pour qui a le temps de chercher... Aujourd'hui c'est donc mon tour de sacrifier mon temps et mon argent durement gagné sur l'autel du matérialisme vestimentaire.
- Premier arrêt: Silver Snail, sur Queen Street. Ils vendent des bandes-dessinées (oui, bon, je me suis un peu égaré, voilà c'est tout!). Le magasin est plein de bédés, et il y en a pas une que je connais. Ah si, là, quelques Asterix, un Berthet et Persepolis. Pour le reste, que de l'inconnu. Je me fais donc conseiller par le libraire, très sympa; je vous raconte dès que j'ai fini (aucun Marvel, j'ai fait l'impasse sur les Superman, Batman, Spiderman Kleptoman et Captain America -To serve and to protect- pourtant le dernier avait l'air tout en finesse, une histoire à la «De vilains terroristes menacent la paix des honnêtes citoyens, Captain America va-t-il pouvoir nous tirer de ce mauvais pas?»).
Une bonne heure et quelques kilos plus tard, me voilà en route pour Eaton Center, le paradis du prêt-à-consommer!
- Second arrêt: la libraire du shopping center (ben oui, je dois prévoir mes prochains trajets en métro, sur base de vos intéressantes recommandations. Seulement, comme un âne j'avais juste rien noté, donc tout oublié :-/ ). J'ai donc opté pour suivre la recommandation de Branka, Cloud Atlas, (en feuilletant, je suis tombé sur «Zedelghem, Neerbeke», ça sonne pas d'ici ça!). Le Kundera, je le lirai en français et Asimov je le garde pour plus tard. Puis il y a encore ceux qui sont dans les comments du post de la semaine dernière, ça va, je vais pas mourir idiot.
- Troisième arrêt, dubitatif, chez Mexx, Zara, Mango, Le Château, Banana Republic, Sears et H&M. Eh bien je suis vraiment pas doué en matérialisme. Les soldes sont en gros terminées (elles ont commencé mi-juin, et on m'a rien dit!), il reste des tas de chemises qui m'arrivent au genou, ou que je destinerais illico à la malle à déguisements des scouts!
- Quatrième arrêt, je tombe sur Jennifer du cours de danse, qui a l'air de faire la même chose que moi, probablement de manière beaucoup plus efficace.
- Cinquième arrêt, un couple m'aborde en me demandant des nouvelles de ce fameux concert «Trilogy» des Cure. Ils ont failli venir à Bruxelles pour le voir, mais le coût du billet d'avion aller-retour pour un week-end les a refroidis. C'est des Curistes pas radicaux (forcément, vu l'endroit). On discute, le gars est DJ, ils vont voir Ladytron en octobre, je les laisse pas filer sans me laisser d'adresse ceux-là! Ah les Curistes! J'avais oublié, tiens, que tout ce que la planète compte comme gens intéressants en faisait partie!
Bilan de l'affaire: Rencontrer des Curistes: priceless, pour le reste j'ai utilisé Master... euh non, VISA™. Enfin «le reste», on parle tout de suite de un café et une chemise. Je le savais, le shopping chez moi, c'est inné!
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(*) Si j'avais été un peu plus rigoureux avec la chronologie, je vous aurais déjà présenté le copain Bateman et vous auriez mieux compris... Je jure, je le fais bientôt (mais je suis toujours en train de fouiller le bouquin à la recherche des passages intéressants. Ce qui n'est pas facile, parce qu'entre temps j'en ai entamé un autre. Enfin, deux autres, j'ai déjà fini le best-seller vite lu-vite oublié et je suis passé à autre chose)
(**) A propos, j'aime bien le pantalon sur mesure de Véro, merci encore. Tu fais pas aussi des soldes? :-P
10 juillet 2006
Tue. 10 July - Mass Destruction [Faithless]
Contrairement à ce qui passe pour un ptit-bonheur-la-chance dans la succession des mes histoires, j'essaye de suivre un vague fil conducteur, ou disons quelques principes conducteurs. D'abord, il y a quelques règles de forme, comme celle que j'ai déjà citée et que j'ai beaucoup de mal à suivre, qui veut que je ne profite pas d'un épisode pour m'étaler sur tout deux écrans et mes états d'âme à n'en plus finir, ça lasse ou décourage le lecteur. Ensuite, il faut une alternance de photos et pas photos: pas de photos trop longtemps, ça fait une grosse tartine de texte indigeste; trop de photos, ça laisse le lecteur sur sa faim à force d'être diet, light, 0% gras. Ou alors il faut des photos artistiques pas possibles, mais dans la famille, ce don-là est tombé sur un autre ovule que le mien. Je peux toujours ressortir quelques photos des croûtes du MoMA, j'en ai encore des tas en stock, je vais vous les resservir pour faire entracte entre les tartines, tiens... Mais là, je viens d'en mettre une grosse couche donc ça sert à rien.
Donc, pour en revenir à ma première idée, mon fil conducteur allait doucement nous conduire chez mes trois maîtres à penser du moment, Maslow, Darwin et Pat Bateman, tout en faisant un détour par quelques plages plus ou moins délicieuses, aux points de vue absolument imprenables, qu'on a joyeusement découvertes ces derniers week-ends, week-ends aux airs de vacances en Provence (à l'exception notables des chants des grillons), moments de bonheur paisible loin du tumulte de la ville et de l'agitation du boulot... (Quoique, tumulte et agitation suivent en général Noémi d'assez près :-)
Donc la première halte sera chez le sombre Pat Bateman, mais je suis encore aux fourneaux en train de faire mijoter une pleine ration de citations croustillantes qui aidera à mouler le personnage. En attendant, je peux dire que j'ai vraiment adoré le bouquin comme peu d'autres, et que le suivant fait vraiment pâle figure à ses côtés (malgré son statut de best-seller du moment) et que j'ai hâte d'en trouver un autre à la hauteur. On m'a conseillé Kundera et Amin Maalouf, d'autres idées? J'ai tendance à privilégier de loin le style littéraire à l'histoire (d'ailleurs c'est simple, american psycho n'a pas de scenario).
Donc, pour en revenir à ma première idée, mon fil conducteur allait doucement nous conduire chez mes trois maîtres à penser du moment, Maslow, Darwin et Pat Bateman, tout en faisant un détour par quelques plages plus ou moins délicieuses, aux points de vue absolument imprenables, qu'on a joyeusement découvertes ces derniers week-ends, week-ends aux airs de vacances en Provence (à l'exception notables des chants des grillons), moments de bonheur paisible loin du tumulte de la ville et de l'agitation du boulot... (Quoique, tumulte et agitation suivent en général Noémi d'assez près :-)
Donc la première halte sera chez le sombre Pat Bateman, mais je suis encore aux fourneaux en train de faire mijoter une pleine ration de citations croustillantes qui aidera à mouler le personnage. En attendant, je peux dire que j'ai vraiment adoré le bouquin comme peu d'autres, et que le suivant fait vraiment pâle figure à ses côtés (malgré son statut de best-seller du moment) et que j'ai hâte d'en trouver un autre à la hauteur. On m'a conseillé Kundera et Amin Maalouf, d'autres idées? J'ai tendance à privilégier de loin le style littéraire à l'histoire (d'ailleurs c'est simple, american psycho n'a pas de scenario).
09 juillet 2006
Sun. 9 July - Week-end à Rome [Daho]
Ce dimanche, on a décidé d'aller se manger un coin de pizza dans un p'tit resto sympa et typique de Little Italy. Une 'tite terrasse calme et paisible sur College Street, la rue italienne de Toronto.
College St., Avant...
Etonnamment, le coin n'était pas si calme que ça finalement, des grappes de gens tout en bleu agitant des drapeaux verts et rouges pendaient à chaque porte et fenêtre de tous les cafés de la rue... Il devait y avoir un truc, parce qu'à chaque carrefour il y avait une brigade de flics tentant tant bien que mal de faire la circulation.
College St., Après...
A un moment, il y a eu comme une clameur pas possible (pour être précis, 5 fois...), puis tout à coup, on ne voyait plus College Street. Les flics ont bien essayé pendant 30 secondes de faire un semblant de ciruclation, puis je crois qu'ils se sont surtout concentrés sur le fait de se sortir eux-mêmes de là. Pour le reste de la journée, College St. s'est transformée en procession géante, colorée, hurlante, sifflante, dansante, c'était tout-à-fait surprenant. Tout le monde s'est soudainement rappelé avec force émoi de son vieil aïeul italien (pour ma part, il s'agit de Massimo Il panettiere, 1072-1131, et non non, je ne pense pas avoir d'ascendant français dans ma généalogie, je ne vois pas de quoi vous voulez parler... Certains je pense ont dû aller chercher encore plus loin, ou alors profiter des voyages de Marco Polo)
College St., C'est le bordel complet...
Noémi ayant réussi à se procurer un sifflet quelque part dans cette marée humaine, a découvert le principe de l'écho amplifié: chaque fois qu'une voiture passe dans la rue avec des tas de drapeaux verts et rouges, si on siffle un coup en agitant les bras, la voiture répond au klaxon, tous les drapeaux s'agitent en retour, accompagnés d'une multitude de bras, de têtes, de corps, dont on est souvent très surpris du nombre, étant donné la contenance normale de la voiture...
(les deux dernières sont pas de moi, mais de là: http://www.flickr.com/photos/tags/toronto/
College St., Avant...
Etonnamment, le coin n'était pas si calme que ça finalement, des grappes de gens tout en bleu agitant des drapeaux verts et rouges pendaient à chaque porte et fenêtre de tous les cafés de la rue... Il devait y avoir un truc, parce qu'à chaque carrefour il y avait une brigade de flics tentant tant bien que mal de faire la circulation.
College St., Après...
A un moment, il y a eu comme une clameur pas possible (pour être précis, 5 fois...), puis tout à coup, on ne voyait plus College Street. Les flics ont bien essayé pendant 30 secondes de faire un semblant de ciruclation, puis je crois qu'ils se sont surtout concentrés sur le fait de se sortir eux-mêmes de là. Pour le reste de la journée, College St. s'est transformée en procession géante, colorée, hurlante, sifflante, dansante, c'était tout-à-fait surprenant. Tout le monde s'est soudainement rappelé avec force émoi de son vieil aïeul italien (pour ma part, il s'agit de Massimo Il panettiere, 1072-1131, et non non, je ne pense pas avoir d'ascendant français dans ma généalogie, je ne vois pas de quoi vous voulez parler... Certains je pense ont dû aller chercher encore plus loin, ou alors profiter des voyages de Marco Polo)
College St., C'est le bordel complet...
Noémi ayant réussi à se procurer un sifflet quelque part dans cette marée humaine, a découvert le principe de l'écho amplifié: chaque fois qu'une voiture passe dans la rue avec des tas de drapeaux verts et rouges, si on siffle un coup en agitant les bras, la voiture répond au klaxon, tous les drapeaux s'agitent en retour, accompagnés d'une multitude de bras, de têtes, de corps, dont on est souvent très surpris du nombre, étant donné la contenance normale de la voiture...
(les deux dernières sont pas de moi, mais de là: http://www.flickr.com/photos/tags/toronto/
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